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Madame péruvienne

Couverture du livre « Madame péruvienne » de Mercier-G aux éditions Fallois
  • Date de parution :
  • Editeur : Fallois
  • EAN : 9782877066624
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Au milieu du xviiie siècle, il était de bon ton dans la plupart des salons parisiens de tenir les sentiments pour ridicules et démodés.
Venue de la lointaine cour de lorraine, l'étonnante madame de graffigny, formée à l'école du roi voltaire et de la redoutable emilie du châtelet, eut soudain... Voir plus

Au milieu du xviiie siècle, il était de bon ton dans la plupart des salons parisiens de tenir les sentiments pour ridicules et démodés.
Venue de la lointaine cour de lorraine, l'étonnante madame de graffigny, formée à l'école du roi voltaire et de la redoutable emilie du châtelet, eut soudain raison du " préjugé à la mode ". a la lecture de ses lettres d'une péruvienne (1747), on versa des larmes derrière les éventails de la cour de louis xv, mais aussi à travers la france et bientôt dans toute l'europe. en cinquante ans, une quarantaine d'éditions en cinq langues se succédèrent.
Madame de graffigny récidiva au théâtre avec une " comédie larmoyante " intitulée cénie. le public lui fit un triomphe. puis, on l'oublia. deux cent cinquante ans après sa mort (1758) la correspondance de cette pure lorraine, arrière-petite-nièce du graveur jacques callot, qui avait fréquenté tout ce que le paris mondain comptait de célébrités, est considérée, surtout à l'étranger, comme un parfait exemple de la langue familière française du siècle des lumières dans sa fraîcheur et sa spontanéité.
Suivre françoise de graffigny au jour le jour, de la cour de léopold de lorraine, puis de stanislas leszczynski, oú son " guignon ", comme elle disait, ne l'épargna pas, jusqu'à paris oú la gloire l'attendait, c'est découvrir tout un pan, souvent méconnu, de ce temps des lumières à la faveur desquelles les femmes entreprirent de se libérer des vieux jougs.

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