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Chassés d'Espagne par Isabelle la Catholique en 1492, les Juifs séfarades ont emporté avec eux un trésor : leurs deux langues, variétés de l'espagnol d'alors, qui engendreront le judéo-espagnol vernaculaire et le ladino ou judéo-espagnol calque, dans lequel était traduite la Bible hébraïque. Comme le yiddish des Juifs ashkénazes, elles ont failli disparaître dans la Shoah. Dans le combat pour les ressusciter, Haïm Vidal Sephiha fut un pionnier. C'est la mort de sa mère qui le pousse, cinq ans après son retour d'Auschwitz, à changer de vie : le chimiste va devenir linguiste pour faire revivre le parler et la culture de son enfance bruxelloise. Se consacrant totalement à ses nouvelles études, il soutiendra deux thèses successives avant d'obtenir la première chaire universitaire de judéo-espagnol. Entre-temps, il assure la renaissance du cette langue en animant un atelier au Centre Rachi, puis au Centre communautaire de Paris et en créant les association Vidas Largas ainsi que « Judéo-espagnol à Auschwitz » et en obtenant l'apposition d'une dalle en judéo-espagnol à Birkenau. Toute une vie à la recherche de « la langue de sa mère », qu'il raconte ici Son existence défile dans un dialogue affectueux avec son fils qui nous fait redécouvrir son histoire familiale, sa déportation et ses engagements en faveur du judéo espagnol
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