80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
' Un magazine britannique pour investisseurs a calculé que la cote de Salvador Dali a progressé de 25,94 % entre 1970 et 1980, et ça n'est qu'un début : quand il mourra, les prix exploseront'. Cette phrase, Stan Lauryssens l'a répétée pendant des années. Marchand d'art improvisé, le voici devenu millionnaire, recherché par Interpol dans les palaces de New York et Paris. Car les toiles qu'il vend sont fausses, ou ne sont pas à vendre. Quant aux gravures et aux médiocres lithographies, il comprend vite que le maître n'a pu les signer de sa main... Mais qui s'en soucie ? Pas ses clients, moins férus d'art que d'investissements juteux... De fraudes en cavales, Stan l'escroc finit par s'établir en Catalogne, près de l'antre où Dali s'étiole depuis la mort de Gala. C'est là que les proches du moribond l'aident à percer l'ultime secret: à court de génie depuis quarante ans, le maître surréaliste a lui-même encouragé la prolifération de contrefaçons, allant jusqu'à confier à un atelier occulte l'exécution de chefs-d'oeuvre conservés dans les plus beaux musées du monde. Même sa moustache est un postiche... Dali était-il moins fou que la frénésie spéculative qu'il avait déclenchée ? De sa descente aux enfers du marché de l'art, Stan Lauryssens a rapporté ce récit, où s'invitent Andy Warhol et Amanda Lear, mais aussi l'intrigant capitaine Moore et Isidro Bea, le secrétaire et l'assistant du peintre. Tous éclairent la ' caverne Dali ' des couleurs mêmes de l'extravagance et de la perversion...
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