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À l'inverse de beaucoup de cinéastes italiens dont l'oeuvre a été découverte en France dans la continuité de son développement, celle de Luchino Visconti a connu de multiples aléas. Les premiers films du cinéaste sont arrivés dans le désordre : l'accueil critique s'en est ressenti. Visconti tourne son premier film, Ossessione, en 1942. Le fascisme est au pouvoir. L'oeuvre constitue une remise en cause absolue des formes dominantes d'expression. Le film ne sortira en France qu'en 1959 sous le titre racoleur de Les Amants diaboliques. Après la guerre, Visconti se consacre au théâtre. Il ne revient au cinéma qu'en 1947 avec La terre tremble, un film diversement accueilli au festival de Venise où il est présenté en 1948. Suivent Bellissima (1951), qui ne sera distribué en France que dix ans plus tard, et Senso (1954), premier film situé dans le passé et qui provoque en Italie un intense débat idéologique. Par souci de prise de distance, Visconti tourne ensuite Les Nuits blanches (1957) avant de donner successivement les deux oeuvres qui vont définitivement établir sa réputation, Rocco et ses frères (1961) et Le Guépard (1963), palme d'or à Cannes. Dès lors, la notoriété du cinéaste est installée. Vu de France, Visconti est devenu une des valeurs sûres du cinéma italien.
C'est le parcours critique et la réception des oeuvres que présente le livre de Jean A. Gili.
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