Sur une période 1920-1980, on suit le parcours et les souvenirs de Louis Guillevic, dont le livre dessine un portrait de l'homme mais surtout de son environnement social, encore très marqué par un mode de vie traditionnel sur le déclin. Et que l'on transpose immanquablement à l'ensemble de la ruralité française.
Par l'intermédiaire de longs encadrés et de développements séparés, le lecteur découvre aussi toute la richesse du quotidien des paysans-artisans du Morbihan intérieur : travail du bois, conserveries, champignonnières, lointaines saisons en Beauce ou dans le nord, négoce des bestiaux...
Le regard n'est pas passeïste mais proprement ethnographique et historique, y compris sur les évolutions contemporaines et productivistes de l'agriculture dans les années 50-70.
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