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Par un froid matin de février, Chris et Leah Hills s'arrêtent dans une station-service isolée à la frontière du Pays de Galles pour boire un café.
Pendant que Leah est partie se rafraîchir, Chris verrouille la voiture et part acheter leurs boissons. Les minutes passent, mais Leah ne revient pas...
Peu après, le sergent Mel Daley et son patron, l'inspecteur Harry Baker arrivent sur place pour commencer les recherches alors que chaque minute compte. Leah est-elle encore vivante?? A-t-elle quitté la station-service avec quelqu'un??
Au fur et à mesure que leur enquête progresse, les policiers vont découvrir de sombres secrets à propos du couple dont la perspective fait froid dans le dos.
Sue Welfare, auteure à succès dans la liste des best-sellers du Sunday Times et scénariste primée pour la BBC et Channel 4, nous livre ici un thriller glaçant dans la lignée de «Gone Girl» et «La fille du train».
Je remercie Lecteurs.com et les Éditions De Saxus de m’avoir adressé Losing Leah dans le cadre du Cercle livresque.
Chris Hills et sa femme Leah partent rejoindre leur maison familiale au Pays-de-Galle et s’arrêtent à leur station-service favorite. Mais alors que Chris va commander un café, Leah disparaît. Chris se met à la chercher, sans succès. La police est avertie, mais Leah demeure introuvable. Le sergent Mel Daley est la narratrice de l’histoire et mène l’enquête avec son patron, l’inspecteur Harry Baker. Petit à petit, la vision idyllique de ce couple apparemment sans histoires s’effrite.
J’avais très envie de lire ce livre, car les histoires de disparition peuvent servir de départ à de nombreuses supputations.
On découvre ainsi un homme dévasté par la perte subite de son épouse, l’impossibilité pour lui d’admettre qu’elle ait pu s’enfuir ou être enlevée. D’ailleurs, les premières constatations des enquêteurs ne relèvent rien de tel. Les enquêtes parallèles du sergent Daley dans la résidence habituelle du couple et de l’inspecteur Baker dans la maison du Pays-de-Galles vont apporter petit à petit des éléments d’information. Pour l’amatrice de polars ou thrillers psychologiques que je suis, l’histoire me semble cependant de facture très classique. A part deux ou trois éléments que seule l’auteure pouvait garder jusqu’à la fin, j’avais deviné la majorité des retournements. Je me suis d’ailleurs essentiellement interrogée sur les modalités de la disparition de Leah, et non sur ses raisons, et c’est le suspens qui a maintenu mon attention jusqu’au bout.
Ainsi, comparer en quatrième de couverture Losing Leah à Gone girl est pour moi très loin de la réalité. Gone girl offre un roman superbement écrit et traduit, avec une tension palpable tout du long, et un génie dans la construction de l’histoire et des personnages qui fait paraître celle de Losing Leah bien pâlotte. Il reste que j’ai bien aimé le sergent Daley, son opiniâtreté - même si ses problèmes personnels n’apportent rien à l’histoire, et les méthodes à l’ancienne de l’inspecteur Baker. La collaboration entre les différents services de police mérite elle aussi d’être soulignée.
S’agissant de l’écriture, je suis vraiment très partagée : à certains moments, majoritairement pour les dialogues, j’ai eu l’impression de lire des épreuves non corrigées, tant les erreurs de traduction, les incohérences (entre les questions et les réponses entre policiers notamment) et mots employés à la place d’autres sont nombreux (« intenter à sa vie », au lieu « d’attenter » par exemple). Ainsi, Daley est tantôt affublée du grade de sergent, de lieutenant ou d’inspecteur. A d’autres passages, et notamment lors des descriptions, l’écriture m’a semblée plus soutenue, comme si le livre avait fait l’objet de traduction très littérale d’une part, et de recherche littéraire d’autre part, ou de deux traducteurs différents. J’ai, à de nombreuses reprises, regretté de ne pas pouvoir le lire en version originale.
Cela a beaucoup gêné ma lecture, et sans doute également l’appréciation de l’histoire en elle-même.
Le dénouement est par contre plutôt bien ficelé, et laisse un petit frisson dans le dos...
lirelanuitoupas.wordpress.com
« Losing Leah »,c’est un très bon thriller psychologique. La plume est assez froide mais ça ne m’a pas du tout dérangé. C’est efficace. Entendez par là qu’il y a très peu de pathos ou d’éléments extérieurs à l’enquête et personnellement je ne me suis pas du tout attachée aux enquêteurs. On est entrainé dans la disparition de Leah, et c’est tout ce qui se trame autour de cet évènement tragique devient LE personnage principal.
Les choses sont amenées doucement, on croit comprendre puis finalement non, on est parti sur une mauvaise piste. C’est un peu le jeu du chat et de la souris dans l’ambiance froide et pluvieuse du pays de Galles. Le nombre important de dialogue apporte énormément dans la montée en puissance du dénouement et on tourne les pages à vitesse grand V.
Et plus les enquêteurs fouinent, plus ils trouvent du glauque et surtout, surtout, les masques tombent. Derrière le couple parfait, on trouve souvent une image moins…idéale. Pas de scènes sanguinolentes ici. On ne trucide pas en live et le sang n’éclabousse pas vos pages durant la lecture. Non…c’est plus insidieux et savoureux. Personnellement j’ai vu arriver les rouages de l’intrigue assez tôt. J’ai compris très vite à qui j’avais affaire. Mais cela ne m’a en aucun cas gâché le plaisir car la fin est glaçante et celle-là je ne l’avais pas vu venir ! Mais toujours avec ce petit quelque chose de retenu. On te balance ça là et zouh, cogite maintenant !
Une très belle découverte qui m’a été rendue possible grâce aux Éditions De Saxus. Merci.
Chris et Leah Hills se rendaient à Riverside Cottage, leur résidence secondaire, pour un long week-end. Comme à leur habitude, ils ont fait un arrêt au Hoden Gap Services, en vue d’un café. Leah est bien entrée dans la station-service, mais elle n’en est jamais ressortie. Paniqué, c’est Chris Hills qui a alerté la police de sa disparition après avoir fouillé les lieux.
D’après lui, ce n’est pas le genre de son épouse de se volatiliser comme ça. L’affable et discrète Leah semblait beaucoup se reposer sur lui : elle ne conduisait pas, n’avait aucune vie sociale – depuis le décès de sa meilleure amie – en-dehors de son travail, et là non plus, elle n’était pas très bavarde. Mais toujours souriante. Tout le monde appréciait Leah.
Pour le sergent Mel Daley, l’enquête s’annonce mal. Adultère, vengeance, kidnapping pour extorquer de l’argent à Chris ? Des mobiles à exclure. Daley semble avoir quelques problèmes personnels à régler, mais ils devront attendre. Si Leah est encore vivante, chaque minute compte…
J’ai assez rapidement pris Chris Hills en grippe. Pourquoi lui ? Ses airs de pygmalion, cette manière de s’imposer, de toujours évoquer Leah comme une petite chose fragile incapable de se débrouiller sans lui. Pourtant, c’est ce même Chris Hills qui a appelé la police pour déclarer la disparition de sa femme. Pourquoi attirer l’attention sur lui, s’il a quelque chose à voir là-dedans ? J’ai mis Chris de côté en attendant d’en savoir plus… sauf que j’ai piétiné jusqu’à la fin du roman !
Car que sait-on vraiment des gens que l’on croise ? Pas grand-chose. Ou pas les bonnes. On se fait bien vite une idée de ces personnes que l’on croit connaître et qui nous donnent l’impression d’être… ordinaires. Un couple uni depuis 25 ans, voisins serviables et sans histoires, collègues sur qui on peut compter. Derrière les apparences se jouent des drames que l’on n’imagine pas. Des personnalités aux travers surprenants. Derrière les portes d’une maison trop ordonnée se terrent des secrets qu’on préfère garder enfouis.
Sue Welfare est avare en indices, et c’est tant mieux. Première bonne surprise : le sergent Daley dans le rôle de la narratrice. On n’en saura donc pas plus qu’elle ! Un choix maîtrisé par l’auteur. Deuxième bonne surprise : le flegme britannique, dont je ne suis pas fan à la base, mais qui ici ne laisse pas de place à l’ennui. Entre les séances d’interrogatoire menées stoïquement par l’inspecteur Baker et les investigations en rase campagne de Daley, on se fait mener par le bout du nez, laissant les personnages secondaires prendre leur place et venir placer leur pièce de puzzle… ou créer une nouvelle béance dans la vie des Hills.
La disparition est une intrigue très largement exploitée à laquelle Sue Welfare parvient à apporter de quoi tenir en haleine, grâce, notamment, au caractère énigmatique des personnages, qui déstabilise et conduit à toutes les hypothèses. On se retrouve au dernier chapitre sans avoir vu le temps passer, la mâchoire déglinguée par la surprise. Un point négatif, peut-être : le texte aurait gagné en qualité sans ses nombreuses répétitions. Correction originale ? Traduction ? J’ai su en faire abstraction pour profiter de ce roman très bien ficelé et je vais garder un œil sur l’actualité de son auteur.
L'évocation de la disparition d'une femme alors qu'elle se rend au Pays de Galles avec son époux et l'enquête menée suite à la disparition de cette dernière lors d'un arrêt dans un station service est assez convenue.
Le livre pourra , sans doute, plaire aux personnes peu désireuses de lire des policiers sanglants et décrivant les scènes de crimes à faire frémir.
J'ai, surtout, été attirée par les lieux plutôt que par les personnages.
L'atmosphère et le cadre de vie correspond tout à fait à ce que je connais de la vie quotidienne en Angleterre.
il y a, dans ce livre, matière à faire un épisode de série comme savent si bien le produire la BBC.
Tout en finesse, en suggestions avec des dialogues calmes et précis pour aboutir à la vérité dans toute son horreur.
Chris et Leah Hills sont sur le chemin des vacances quand Leah disparaît lors d'une pause à la station-service. Son mari affolé, remue alors ciel et terre pour la faire retrouver. Commence alors pour les enquêteurs, un travail de fourmi qui les précipiteront dans des zones d'ombre préoccupantes et probablement inavouables...
Si vous aimez les thrillers psychologiques à l'atmosphère ténue et angoissante, vous serez ici servis. "Losing Leah" débute par une disparition inquiétante et significative pour aller vers des recoupements sensibles, bouillonnants...
On a tout d'abord le point de vue du mari, en proie à la panique et qui présente sa femme comme une personne fragile et vulnérable. L'enquête est méticuleuse, bien menée pour remonter la trace de Léah. On cherche des éléments, on révèle des incohérences, on se concentre sur le caractère des individus et leur relationnel. Et petit à petit se dessine un malaise, un passé troublant.
L'écriture est habile, intrigante et nous pousse à aller toujours plus loin dans la noirceur. Les secrets qui sont dévoilés hérissent le poil. L'attention se concentre tout au long du récit sur le mari, mais pourtant pas où on l'imagine. Le suspens est électrique, sensible. On se rapproche d'une vérité choquante, éprouvante. Cette disparition cache une intimité étouffée un peu sordide, des mensonges, des petits cailloux égarés...
Un triller captivant, des révélations inattendues, saisissantes. Je recommande !
Chris et Leah Hills vont au pays de Galles pour un weekend à la campagne, ils s'arrêtent à une station de service pour prendre un café, mais Leah disparait
L'équipe de police de Harry Baker sont dépêcher sur cette enquête, mais après la visualisation des vidéos de la télésurveillance, aucune trace de Leah.
Est ce qu'elle était vraiment dans la voiture ? Est ce qu'il a tout inventer ? Ou est ce qu'ils sont loin de la vérité ?
J'ai adoré la construction de ce roman, ça commence comme une simple histoire banale, un couple part en weekend, la femme disparait, mais plus on avance dans le récit et plus on découvre de nouveaux éléments.
La tension monte crescendo, et c'est cela qui est percutant, tout en douceur, et plus on tourne les pages, on réalise qui sont vraiment ce couple ordinaire.
C'est lancinant, c'est passionnant, on passe dans beaucoup de retors, et on se demande jusqu'où l'auteure va nous emmener
J'ai été bluffée par la fin, qui est vraiment bien ficelée.
Nos ressentis changent au fur en mesure de l'avancée du roman, au début on découvre Chris, perdu, malheureux, il pense à une seule chose, retrouver son aimée.
C'est déstabilisant mais en même temps c'est intéressant, et surtout ça donne du cachet au récit, on a juste envie c'est de poursuivre ce récit et de le finir.
J'ai vraiment aimé ce livre, il est remarquablement bien fait, et le suspense est distiller peu à peu, jusqu'à la fin ou on arrive à son sommet, et là il faut absolument le finir.
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