"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Au début du XXe siècle, Noelie voit le jour dans une ferme italienne. Née d'un père inconnu, élevée par une mère analphabète, elle semble destinée à la vie des paysans pauvres de l'Italie d'alors.
Soixante ans plus tard, Noelie invite à déjeuner des célébrités de Cinecittà, ses amis du gouvernement, des ministres libyens du pétrole, des poètes, des huiles du Vatican et des amis d'enfance, restés ouvriers agricoles. Entre-temps, elle aura parcouru le Sahara à dos de chameau, piloté des avions pour rendre visite à des Bédouins, amassé une fortune et fait vivre ses rêves.
Qui est-elle ? D'où lui vient cette force, et son talent pour la vie ?
De ce qu'elle ne dit pas.
« Looping » raconte le destin incroyable d’une petite fille de paysans pauvres du nord de l’Italie, devenue pilote dans le Sahara libyen, riche, amie des personnages les plus influents d’Italie, soixante ans plus tard.
Quelle vie que celle de Noélie !
Quelle femme !
Alexia Stresi, nous fait entrer dans la grande Histoire du XXeme siècle, celle de l’Italie, de sa colonie la Lybie, sans lourdeur, rien que des faits, avec brio et précision. Elle conte la vie incroyable de Noélie cette petite fille de paysans de Ligure, son destin hors du commun, qu’elle s’est créé elle-même grâce à une soif de vivre de découverte d’adrénaline de courage d’échecs d’amour et d’émotions.
C’est un modèle cette femme, qui a su s’imposer et se faire aimer de tous, des plus humbles aux plus grands de ce monde, qui a mille fois risqué cette vie qu’elle aimait tant... Elle nous amène à nous questionner sur nos choix sur nos envies sur le pouvoir et sur la liberté.
À lire !! Et à offrir...
❤️ Encore un coup de cœur pour ce Looping, petit roman très frais de l'écrivain et actrice Alexandra Stresi.
Une feel good story que cette vraie fausse biographie de Noélie, la grand mère de l'auteur qui traversa le siècle dernier, deux guerres et la Lybie de Mussolini.
Une de ces italiennes qui quittèrent leur pays ...
[...] Voyager ne se faisait pas dans leur milieu, qui n’en était d’ailleurs pas un. Il était plus modestement condition. On n’était pas de condition à voyager, voilà tout. Émigrer, si, ça aurait pu.
Sur fond d'Histoire sérieuse mais sans prise de tête (juste un peu d'intelligence curieuse), un superbe portrait de femme, aventurière, amoureuse, libre, indépendante, bref pas du tout à sa place dans son époque.
[...] Il suffit souvent de s’intéresser aux choses pour qu’elles deviennent intéressantes. Cette leçon simple peut remplir une vie.
Pour ce premier roman, Alexia Stresi réussit brillamment son brevet de voltige aérienne et son écriture sautillante et surprenante, toute en élégance, s'accorde à merveille avec le ton enjoué de son bouquin.
[...] – C’est un poème, cette femme !
Un poème, je n’aurais pas su. Un portrait fidèle, j’ai essayé.
On y croise même l'inventeur du Nutella !
Alexandra Stresi se trouve être également la compagne de François Berléand : quel heureux homme si un peu du sang de la grand-mère Noélie coule dans les veines de la petite-fille !
Pour celles et ceux qui aiment s'envoyer en l'air.
magnifique récit d'une vie de femme hors du commun. Partie d'un village perdu d Italie elle deviendra une des premières femme pilote d'avion dans les années 30 en Lybie puis deviendra ambassadrice pour négocier le commerce du pétrole avec la Lybie pour le gouvernement italien.Très beau portrait d'une femme exceptionnelle.
J'ai passé un excellent moment en compagnie de Noelie, cette femme incroyable, née de père inconnu et d'une mère analphabète. Grace à sa force de caractère, elle a su se forger une vie parmi les célébrités de Cinécittà et des ministres Lybiens. Elle a parcouru le désert à dos de chameau, piloté des avions, amassé une fortune et a vécu ses rêves. Un bon roman pour l'été.
Un délicieux moment passé avec Noelie: femme hors normes, aventurière au caractère incroyable, esprit libre née dans une Italie rurale et qui de sa ferme Ligure jusqu'en Libye ne sera guidée que par sa force et son enthousiasme.
C'est sa petite fille qui nous raconte son histoire et son parcours. Née de père inconnu au début du 20eme siècle, rien n'était écrit.... Pourtant elle conduira des avions, vendra des poules à des bédouins, négociera le pétrole libyen pour le compte du gouvernement italien et réfléchira même dans ses vieux jours à devenir vendeuse d'armes !
Une vie romanesque à souhait qui se mêle à l'histoire de l'Italie. On croise des personnages historiques, des célébrités (et même l'inventeur du Nutella) et l'on finit par ne plus savoir si l'on est dans un roman ou dans une biographie.
Un livre court avec une héroïne que l'on pourrait parfois trouver un peu trop parfaite mais c'est sans compter sur le final magistral qui remet en cause tout ce que l'on a lu avant.
Embarquez « Looping » pour vos vacances; joli roman, lecture facile mais pas vide, héroïne marquante avec cours d'histoire géo en prime, ce sera le compagnon parfait de votre été.
Belle photo de couverture ! Cet avion jaune sur le bitume de la piste, ça flashe ! L’héroïne qui s’apprête à s’installer aux commandes d’un pas décidé, hum ! hum ! Jetons un œil à la quatrième de couverture et découvrons des avis autorisés : « plaisir immédiat, sens de la dramaturgie, style piquant, cran et fantaisie élevés au rang de vertus cardinales »…Hum, hum, hum ! Y a plus qu’à décoller, les ami(e)s.
Le Looping, c’est spectaculaire, ça fascine toujours le « rampant » qui observe le virtuose au-dessus de lui. C’est dangereux également parce que les professionnels, genre « Patrouille de France », le disent : une erreur et c’est la catastrophe. Et là, l’erreur, c’est le Looping. C’est ce looping raté qui va m’obliger à m’installer à la DCA pour tenter de le descendre en flammes. Je m’explique : comme beaucoup de lecteurs, j’adore être baladé, trompé, surpris, étonné, mystifié, tout ce que vous voulez par le patron ou la patronne de l’histoire, l’auteur(e). Bon, alors quoi ? Il y a un rebondissement, dans les trois dernières pages, sur lequel je ne m’étends pas car, au vu du grand nombre de critiques très positives, je ne doute pas que, même après avoir parcouru mon petit billet, il y ait beaucoup de nouveaux lecteurs. Donc, nous avons un coup de théâtre, comme on l’enseigne maintenant à l’université. Ce n’est pas obligatoire, mais c’est quand même nettement mieux parce que ça fait une fin bien réussie et comme je viens de vous le dire, le lecteur aime ça.
Mais dans le cas présent, pour trois pages de surprise, il m’a fallu avaler 240 pages d’une histoire à l’eau de rose, les optimistes diront d’un conte de fée gnangnan, que les deux héroïnes, si belles et si mignonnes, traversent d’humeur égale et les fleurs au fusil. Le ton est badin, ce qui, au début est agréable, mais lasse rapidement car, n’étant pas aviateur et n’ambitionnant pas de le devenir, je n’ai trouvé (les destins, le siècle, les personnages) ici que du survol. On enfile les clichés (le paysan taiseux, la jeune fille analphabète mais qui apprend si vite, la mère de famille qui adore cuisiner, le jeune premier beau, intelligent, fidèle et docile, le bédouin noble, digne et amical) comme dans les romans-photos du temps de la splendeur de Cinecittà.
Etait-il nécessaire de prêter au président de la république italienne des pouvoirs qu’il n’a jamais eu ou d’imaginer qu’on puisse apprendre à piloter sans doubles commandes (sur un bombardier !) ? Fallait-il absolument croiser, sans autre intérêt pour l’histoire que la mention de leurs noms, M. Ferrero (oui, celui des soirées de l’ambassadeur comme dans la publicité), Mme Farah Diba Pahlavi ou Mme Onassis alias la Callas? Ca aussi, semble devenir incontournable, « o tempora, o mores », plus de roman à prétention historique sans le passage en « vedette américaine » des « people » du temps jadis.
Mais réussir à obtenir de Kadhafi des concessions pétrolières grâce aux poules livrées à son grand-père, fallait oser ! Non, ce n’est pas ce que vous pensez, je parle de gallinacées, de vraies pondeuses d’œufs, pour des omelettes comme chez la Mère Poulard. Je sais ce que vous allez me dire, je ne comprends rien à la poésie, je ne sais plus rêver et je suis incapable d’enjoliver la réalité comme les deux héroïnes de ce roman. Vous avez raison, j’ai peur de ne pas figurer dans le cœur de cible de cet ouvrage dont le format semble être une puissante invitation à le glisser dans un sac à main. Avant de conclure, je précise, pour les amoureux des animaux, que les poules du grand-père de Kadhafi n’étaient pas élevées en batterie (elles étaient même en liberté pendant le voyage dans l’avion) et je retourne à la mienne…la batterie de DCA, vous suivez toujours ?
J’aperçois une trainée noire sous l’aile gauche de ce si joli monomoteur, j’arrête le tir pour lui permettre de se poser rapidement, sautez vite dans l’ambulance pour lui porter secours. Quant à moi, je regrette déjà…
« Pourquoi est-il si méchant ? Parce que... ! »
Premier roman d'Alexia Stresi avec "Looping".
Un roman assez court mais dense, raconte l'histoire de Noelie, une femme attachante avec une force de caractère incroyable.
Sur fond d'histoire italienne, on découvre les grands moments et changements de l'histoire politique de l'Italie et des relations avec la Lybie.
On suit avec beaucoup de plaisir l'héroïne du roman comme dans un conte, un portrait haut en couleur. On y retrouve même l'inventeur du Nutella :)
Alexia Stresi garde les secrets jusqu'au final renversant qui remet tout en cause et avec beaucoup d'émotion.
Roman aboutit, réussi, touchant, original. "Looping" est aussi bien un beau roman q'une grande leçon d'Histoire.
J'ai adoré dévoré avec curiosité se looping.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !