80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Durant une bonne partie de sa vie, Gaël Chelim ne fut qu'un obscur et timide fonctionnaire. A cette médiocrité publique s'ajoutait, dans le privé, une misère psychologique et neurologique intermittente, mais particulièrement ravageuse, qui émailla son existence de névroses et de dépressions parfois insupportables. Cette triste succession d'années se trouva cependant vivifiée de loin en loin par la création littéraire mais là encore, il est difficile de dire si ce fut pour ce meilleur que sont l'idée enfin cernée ou la tournure enfin trouvée, ou bien pour ce pire que peuvent être les affres de leur anxieuse recherche.
Ce qui assombrit encore le tableau c'est que, en dehors d'une courte nouvelle publiée dans une revue confidentielle, les écrits de Chelim n'ont jamais réussi à trouver éditeur avant que l'équipe de La Bruyère n'ait bien voulu les sauver - peut-être - de l'oubli, ce dont nous leur sommes particulièrement reconnaissants.
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