"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La scène serait-elle pour les artistes une source de jouvence et de longévité ? Pour preuve le dynamisme et le tonus d'Annie Cordy et d'autres alertes octogénaires tels que Charles Aznavour, Line Renaud et Henri Salvador qui fut un sémillant nonagénaire.
S'inscrivant dans cette lignée, Régine relate ses débuts à Paris en 1943 grâce à Loulou Barrier l'imprésario d'Edith Piaf. Durant la période de l'Occupation, elle présente les plus grandes vedettes de ces années-là dans tous les music-halls parisiens, Mistinguett, Chevalier, Montand, Bourvil, Guetary, etc, joue dans des revues et au théâtre jusqu'en 1953. Elle suit alors son mari à Dakar, devient animatrice à l'ORTF où elle reçoit entre autres Gene Kelly, Louis Armstrong et fait partie de la troupe théâtrale de l'Alliance Française.
Arrivée en 1970 à Nouméa, avec sa famille, elle se fait apprécier du public calédonien à la radio, à la scène et à la TV jusqu'en 2004. De caractère indépendant, cette battante nous révèle avec une plaisante sincérité ses souvenirs artistiques et une partie de sa vie privée en ne cessant jamais de croire en sa bonne étoile. L'auteur réside en Nouvelle-Calédonie.
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