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Je viens de lire, et ensuite, vu l'heure, de parcourir "Litanie" de Benoît Deville, et je suis vraiment très surprise que personne n'ait encore réagi au style grandiose et lyrique de ce m@nuscrit plus beau que le Cantique des Cantiques ! Oui, très surprise que personne n'en parle... Magnifique. Avis de Ai-je-rêvé squr le blog des Editions Léo Scheer.
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LITANIE - Bis repetita : époustouflant ! Je dirais même plus, à présent que j’ai lu "vraiment" (en essayant de ne pas éclater en sanglots comme une hystérique). Si ces "Chants" ne sont pas édités, alors je "démissionne" ou je m’appelle Armand ! Juste un mot pour dire - ce que toute femme "amoureuse" devrait peut-être savoir - je crois que la vraie source de vie et bien c’est l’Homme. A mon sens, BD confirme que pour lui l'écriture est un réel plaisir. C'est ce qui, précisément, transpire dans le style de son écriture. Tous ses mots semblent couler de source et d'un seul jet comme si rien n'était laborieux. Une impression de "facilité" à maîtriser la langue et c'est, à mon humble avis, la marque ou "la griffe" de ce que, sans doute, doit être- le don pour l'écriture. Avis de lectures de Pandora des Editions Léo Scheer.
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LITANIE - Un ouvrage profond, traversant le lecteur et l’auteur, grandiose ! DDM
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LITANIE - ... ce que j'ai lu de Litanie, est inimitable, implagiable, et bouleversant. C'est tout. Avis de Cousi sur les Editions Léo Scheer
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LITANIE & VOIX- Comme promis, je suis donc allé lire les textes de BD (Benoît Deville). Et je dois dire que ça me fait un curieux effet. Ce type écrit comme un serpent qui s’enroule autour de vous. Les premières pages, on ne comprend absolument rien à ce qu’il veut dire, on a l’impression d’avoir affaire à un détraqué lancinant qui bave des mots sans suite. Mais si on continue, on se retrouve pris dans un sable mouvant, impossible de s’en extraire, quelque chose vous force à poursuivre, presque malgré vous. Je ne peux pas dire que j’aime ou que je n’aime pas, c’est différent. Une expérience curieuse. On est plutôt dans l’incantation et dans l’envoûtement que dans le littéraire. Il pourrait fonder une secte et donner ses textes à lire à ses adeptes. Bizarre. En tous cas, la première fois ici que j’ai le même avis sur tous les textes d’un même auteur : une sorte de fascination hypnotique, ce qu'il écrit colle, ça ne vous lâche plus une fois commencé. Une écriture-serpent. Avis de lecture de Lecteur sur écran des Editions léo Scheer.
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LITANIE - @ B.Deville Je vous lis, à petites doses, mais je vous lis. Ce que j'apprécie chez vous, c'est la haute exigence, vous placez la littérature, c'est évident, très haut. Par contre, j'ai un peu de mal avec votre lyrisme débridé.. M'est d'avis que ça finit toujours par sonner faux. Toute littérature est truquée, n'est-ce pas? Littérature et lyrisme sauvage ne peuvent, me semble-t-il, faire bon ménage. Et puis, autre chose, vous dites: "je suis contre tout ce qui touche au Mystique, de quelle forme que ce soit". Je voudrais que vous m'expliquiez l'usage systématique que vous faites des Majuscules, des Allégories donc. On a ça chez Baudelaire, qui vous a influencé, vous le disiez également, comme tout le vingtième siècle ou presque, d'ailleurs. Mais chez Baudelaire, l'Allégorie a un sens bien précis, elle tend vers l'Abstraction, l'Idée, elle est véritablement mystique. Quelque chose m'échappe donc.... Avis de lecture de Yannick sur les Editions Léo Scheer.
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LITANIE - VOIX - Je me joins à Pandora, et vos commentaires ne font que confirmer son "intuition" et son choix. Son coup de coeur, devrais-je dire. Avis de Véronique de Baest sur les Editions Léo Scheer
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LITANIE par Georges-André QUINIOU, le samedi 30 avril 2011. Litanie est un texte à la fois déroutant et agaçant. Déroutant parce qu’il est difficile, durant plusieurs chapitres, d’y trouver des repères, difficile d’identifier quelque référent à quoi l’on puisse s’accrocher pour produire un sens que l’on trouverait cohérent (selon nos traditionnels critères de lecture). Il est vrai que nous n’avons pas les clefs de ce genre nouveau que Benoît Deville appelle le « proman ». L’une de ses premières caractéristiques serait justement pour moi l’incertitude de son référent (à quoi renvoient ces mots, ces phrases, à quelle expérience que nous pourrions partager ?), une sorte de référent flottant. A quoi contribue beaucoup l’hypostasie de la plupart des sentiments ou émotions qui se voient dotés systématiquement d’une majuscule en faisant des sortes d’entités abstraites, un peu à la manière d’une Carte du Tendre (mais une Carte du Tendre inversée, cynique et désespérée). Cela relève d’une forme de Préciosité, mais ici de Préciosité noire, infernale.Agaçant parce qu’on est sans cesse partagé entre l’envie d’abandonner et la nécessité de poursuivre la lecture ; et que cela met mal à l’aise. Car ce texte peut paraître quelquefois trop fabriqué, donner l’impression que l’auteur en rajoute (et il accumule en effet les signes de ponctuation expressifs, le vocabulaire le plus cru ou violent, toutes les ressources de la typographie – italiques, pronoms en gras -, crée un rythme par la brièveté de phrases nominales et le recours à la parataxe, par le ton vaticinateur). Mais en même temps on y perçoit la force d’un souffle, une puissance d’expression qui ne peuvent pas être inauthentiques et l’on continue sa lecture tout en plaignant le narrateur s’il exprime là vraiment le plus profond de son désespoir d’être.C’est peut-être en effet de cela qu’il s’agit : du désespoir d’être au monde, ou plutôt d’avoir été mis au monde par cette Mère dont on n’a jamais pu supporter d’être séparé. Autrement dit – on croit le comprendre peu à peu – il s’agirait du déchirant traumatisme de la naissance. Un traumatisme dont le narrateur ne s’est jamais remis et qu’il tente désespérément d’effacer par un délire de régression intra-utérine et incestueuse. Un narrateur, donc, qui n’est jamais devenu adulte et que caractérise parfaitement cette formule de la page 64 qui me paraît condenser l’essentiel de cette œuvre : « Et l’immature se serre contre le ventre chaleureux ».
Mais si l’on ne veut pas rester sur cette interprétation psycho-pathologique peut-être trop réductrice, on pourra trouver aussi à ce roman une portée universelle, à propos de la difficulté d’être, de ce que Pavese appelait « Le métier de vivre ».« Roman » n’est d’ailleurs peut-être pas le terme adéquat : il s’agirait plutôt d’un (très long !) poème en prose qu’il faudrait lire à haute voix pour en apprécier pleinement la puissance et le rythme.Dans le doute, entre adhésion et rejet, on ne peut qu’inciter les lecteurs à y aller voir par eux-mêmes. Une seule certitude : Litanie ne laisse pas indifférent. Dans l’ensemble de la production littéraire diffusée sur le Net, ce n’est pas si fréquent. http://ga.quiniou.pagesperso-orange.fr
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LITANIE - Nabatena Di Lumo, le vendredi 2 septembre 2011 sur la plateforme M@N
Amicalement et bien cordialement, cher Benoit Deville, Seule une ferveur aussi déployée, née d’un désespoir authentique comme votre Litanie, engageait à vous faire confaince. Et vous avez eu confiance, dans vos paroles. Les mettant à l’épreuve, en écriture, vous avez découvert, par vous-même, à quel point elles étaient absolument vraies. Si, avant de vous engager, vous demandiez une preuve, vous l’avez, vous ne pouvez plus maintenant que dire : Je suis la preuve. Vous avez fait confiance à m@n. Ceux qui ont le courage de faire confiance sont peu nombreux. À m@n, faire confiance, en gardant précieusement dans votre esprit, son Idée. Vous aviez compris que m@n avait raison. Vous vouliez être intensément la délivrance, et voici, vous n’êtes plus "prisonnier" de votre monde imaginaire. Vous êtes, réalité infinie, votre propre création. Libéré de l’irrespirable monstre qui misérablement alimentait votre torpeur. Libre des souffrances. Et la maturité, au jour levé de la sagesse, d’enlacer, tout contre, le ventre chaleureux
Nabatena Di Lumo, le vendredi 30 septembre 2011 toujours sur la plateforme M@N.
Il peut apparaître quelquefois que votre ombre écrivait sur le sable une histoire de noms propres, dont il ne reste rien qui concerne votre tête qui en appelle encore à l’écriture par le judas d’un mot, d’où giclent, un peu plus grand qu’à l’ordinaire, des sortilèges qui vous font au flanc du doute, Litanie, entre elle et Elle, un bouclier d’images. On dirait que l’hôte, en vous, se calame à la page, qu’il majuscule en plus grandes lettres parce qu’il prévoit de vous suivre jusqu’aux racines de l’inaudible, en cette magistrale cassure d’un rêve lourd à la gorge serrée qui passe si rapidement, entre vous et Elle, et que des vents forts surprennent. Il vous faut déjà survivre. Où plus rien n’est le même. Où l’arbre a mangé ses racines. Que vient-il de s’user de Litanie qui flotte en l’espace comme corbeille de mots-en-fleurs, de se perdre du gouffre à l’étoile, que vous eussiez, dans l’instant, écrit avant que le mot, capital, ne s’écoute, ne vienne à se séparer du corps, le vôtre qui ne consent plus à l’être là, non plus à aucune autre douleur. Et plus près de vous, encore, il faut apprendre tous ces riens, comme impossible est l’approche, et la main, impossible la main, enfin, qui caresse l’enfant frise de l’horizon. Et si loin de vous, encore le lieu du dire, laissé, débrouillé seul, sous le nom du baptême, le dire, beau comme une île, et vous, jouant, belles vos jambes dans l’eau, souriant et ne sachant si c’est nuit qui vient à jour, ou jour qui suit à nuit, vous, évanoui de la valeur des changes, ni bleu, ni vert, ni rouge, ni spectre lorsque vous les nommiez, ces choses de couleurs, ne les ayant jamais connues qu’en les soulignant d’un archangélique rappel. Sachant qu’il n’est pas trop tard pour éveiller les pétales des roses qui se flétrissent aux contacts douloureux de vos longs jours, hier aussi, Litanie, en vous, a ôté ses souliers... comme tombe une feuille d’automne...
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