"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Lisabelle est la combinaison de deux prénoms. Un mélange exquis. Avant ma naissance, mes parents n'étaient pas tout à fait du même avis :
Ce sera Lise, disait Papa tout en dégustant un nougat dont il raffolait.
Ce sera Isabelle, ripostait Maman qui détestait les nougats.
Lisabelle, répondis-je de l'intérieur.
Lisabelle était fin prête pour s'intégrer à un monde peuplé de livres et de chats.
Rédactrice de la rubrique « Le Chef-d'oeuvre des Félins » dans une revue animalière, elle reçoit sur son ordinateur d'étranges messages qui ressemblent à des menaces. Elle ne sait pas encore en ce mois de décembre 2006, à presque cinquante ans, qu'un homme plein de rancoeur sous l'emprise d'un amour dévastateur peut ouvrir la porte qui le conduit au crime... Heureusement pour Lisabelle, Magalie, son amie virtuelle, et surtout Caramel, son beau chat roux, veillent au grain.
Je pensais que le livre écrit par une amie des chats serait plus axé sur les tigres de salon, mais c’est en fait les aléas de la vie de Lisabelle racontée là, seulement ponctués par quelques rares apparitions de Caramel, son chat bien aimé. Je ne critiquerai pas ce récit, peut-être autobiographique, car ce n’est pas mon genre de prédilection. Béatrice Riot étant une connaissance féline de longue date.
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