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L'inceste « Christine Angot va gagner. Parce qu'elle ne risque pas de plaire. Elle va trop vite, trop fort, trop loin, elle bouscule les formes, les cadres, les codes, elle en demande trop au lecteur. Elle vient d'avoir quarante ans, elle écrit depuis quinze ans et, en huit livres (depuis 1990, car elle a mis quatre ans à faire publier son premier roman), elle a enjambé la niaiserie fin de siècle. Elle n'est pas humaniste, elle a fait exploser le réalisme, la pseudo-littérature consensuelle, provocante ou faussement étrange, pour poser la seule question, la plus dérangeante : quel est le rapport d'un écrivain à la réalité ? » Josyane Savigneau, Le Monde des livres (1999).
Personnellement, je l'ai trouvé illisible; j'ai eu l'impression sur les quelques pages que j'ai lues qu'elle décrivait sa psychalyse.
L'inceste de Christine Angot est un livre compliqué mais magistral.
On ne tombe pas sur ce roman par hasard. Quand on l'ouvre c'est que la quatrième de couverture nous a intrigué, touché ou bien même perturbé. S'ensuit alors un questionnement lorsque l'on découvre l'écriture si particulière de l'écrivaine. Saccadée, coupée. Les phrases sont sectionnées à des endroits improbables, elles sont répétées deux fois, trois fois, parfois plus encore. Certains mots sont également multipliés sur tout une page. C'est dérangeant pour le lecteur, je le concède. Cependant c'est cela qui fait le charme de ce roman (entre autre). La forme est sans doute voulue. Elle marque. Elle soutient d'autant plus le propos et le sert.
Ce livre n'est, pour moi, pas un livre sur l'inceste. Il s'agit plutôt d'un roman sur les conséquences de l'inceste. L'auteure qui l'a vécu nous montre son traumatisme , la folie possible et les difficultés engendrées. C'est cela qui dérange et qui fait de cette écrivaine une personne souvent détestée. Beaucoup éprouvent une haine envers elle en raison de ce que ses romans évoquent. Oui elle parle de sujets qui dérangent, oui elle évoque des choses dont l'on ne voudrait pas entendre parler ni même imaginer possible. Cependant c'est la réalité !
La forme, les répétitions, les coupures, montrent d'autant plus le terrible choc de l'enfance qu'elle a vécue. Peut-être (inconsciemment ?) qu'il explique son comportement actuel et ses difficultés. Ses sautes d'humeur, ses émotions.
Son enfance a été un tournant dans sa vie car elle est supposée fondatrice de l'existence. Et bien que ce roman s'intitule L'inceste, ce n'en est que la raison pour qu'il existe. La folie dont l'auteure fait preuve, volontairement ou non, est le résultat, la conclusion de sa jeunesse.
La folie du texte est la folie de sa vie. La difficulté rencontrée lors de la lecture est la dureté de son existence. Oui c'est un effort mais lorsqu'il est fait, il supplante tout le reste. On s'habitue, comme elle a due le faire, se forcer à le faire. Et on finit par apprécier. On vit.
Révélateur de la vie, bouleversant au possible. Il est pour moi incontournable de l'avoir lu. Lorsqu'on le termine, on comprend. Certes pas tout mais une petite partie et c'est déjà ça.
Un livre compliqué, dérangeant oui, exigeant, qui se mérite en quelque sorte. Lire l'inceste comme un rite initiatique, traverser l'enfer des liaisons qui s'imposent à nous.
On a parlé de génie, on a parlé de prouesse littéraire, on a parlé de littérature de caniveau ... le but de Christine Angot, était, probablement et entre autres, de faire parler d'elle, c'est réussi !
En ce qui me concerne, je n'ai pas pu aller au delà de quelques dizaines de pages : je n'aime pas le style, l'histoire ne m'intéresse pas, et globalement, je n'ai rien compris au texte ...
Après avoir (osé) lire "une semaine de vacances" (lire ma critique sur lecteurs.com), j'ai attaqué "l'inceste" qui a rendu célèbre Christine Angot lors de sa parution en 1999. Ouvrage que j'ai simplement parcouru. En effet, je n'ai pas eu le courage de lire ce dernier pour diverses raisons.
D'abord le langage oral choisi par l'auteur rend la lecture "lourde" et peu agréable. Les phrases sont courtes, parfois sans ponctuation et cela donne un style haché, qui donne pas envie de lire cette œuvre. L'écriture est très simple, ne vous attendez donc pas à de la grande littérature genre Mathias Enard. Je vous le répète et j'insiste : je n'ai fait que parcourir (j'ai lu quelques passages...) le livre donc il est difficile d'apporter un vrai jugement sur celui-ci. Malgré cela, je pense qu'on ne sort pas indemne de ce type de livre.
Comment rester indifférent à cette histoire écrite avec un langage argotique ayant pour thème l'homosexualité qui comporte des scènes de sexe crues ?
"L'inceste" est un roman dérangeant, fort qui met mal à l'aise au même titre qu'"une semaine de vacances". Il est vrai qu'écrire est un acte voire un besoin qui permet de se libérer d'expériences négatives vécues mais je trouve que Angot s'y est mal pris pour ce livre (la façon dont est construit le livre, le style...).
Heureusement, cet écrivain (site officiel : www.christineangot.com) a écrit d'autres livres sur d'autres thèmes moins choquants.
Mon conseil : empruntez ce livre à quelqu'un ou dans une bibliothèque mais ne l'achetez pas !
Dépensez plutôt votre argent pour des livres qui valent le détour. Je vous aurai prévenu.
Une façon unique d'écrire, un langage cru mais vrai, réaliste
une douleur profonde, un parcours difficile
difficile de quitter ce livre dès qu'on le commence
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