Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Dans les quartiers d'habitat spontané, où l'on trouve encore 30 % de la population de Fort de France (Martinique), la précarité des conditions de vie est visible à travers un habitat qui ne répond pas aux normes occidentales de salubrité et de sécurité dites " standards ".
Ce sont les facettes de cette marginalité que nous allons étudier dans ces quartiers : à savoir leur rapport aux autres structures de " l'urbain antillais ", leur fonctionnement interne, l'impact de l'espace sur les modes de vie et représentations socioculturelles d'une part et, d'autre part, l'influence de la culture sur les modes d'organisation de l'espace. Pour analyser tout cela, il faut s'en remettre à la complexité des lieux : celles des architectures, des réseaux des métiers, mais aussi des hommes.
Cette complexité est d'autant plus intéressante qu'elle est, dans les quartiers populaires, le véritable reflet de toute la société antillaise et de ses équilibres socioculturels toujours provisoires. Il faut alors bien saisir que ces lieux conviviaux, déployant leurs propres mécanismes d'organisation, ne peuvent être compris que par des méthodes de lecture de l'espace fondées sur le vécu, c'est-à-dire de l'intérieur.
L'apport de la littérature apparaît ici essentiel. Le romancier, plus que tout autre, en effet, ressent et exprime ces évolutions rapides et déstabilisantes de l'urbain, des évolutions qui fascinent et inquiètent.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Un véritable puzzle et un incroyable tour de force !