"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La nouvelle saga de l'auteure de la trilogie du Nuage Blanc.
Londres, 1729. Nora, 17 ans, et Simon, un employé de son père n'ayant ni titre de noblesse ni fortune, sont éperdument amoureux et rêvent d'îles lointaines. Mais le père de Nora refuse catégoriquement leur union.
Quand Simon tombe malade, Nora fait fi des jugements et s'installe dans le logement insalubre du jeune homme pour le soigner. La tuberculose a malgré tout raison de lui.
Trois ans plus tard, inconsolable, Nora accepte un mariage de raison avec Elias, un veuf bien plus âgé qu'elle mais qui lui offre la possibilité de vivre son rêve : quitter Londres pour la Jamaïque.
Après un voyage éprouvant, elle découvre une île enchanteresse où les conditions de vie des esclaves la choquent.
La révolte gronde. De nombreux défis attendent Nora dans sa nouvelle vie. La jeune femme saura-t-elle les relever ?
Une épopée dans la Jamaique du 18eme siècle
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Une saga flamboyante comme je les aime. de temps en temps, une lecture-plaisir est la bienvenue après des romans noirs ou des thrillers aux personnages torturés.
Ce livre est un one-shot, une histoire complète sur près de 600 pages.
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Le récit commence dans la Londres froide et sombre de 1732. Un 18ème siècle aux idées de conquêtes, de colonisations outremers. Justement, Nora, fille d'un riche négociant, rêve d'un voyage vers des îles exotiques avec son bien-aimé. Mais l'infortune la guette puisque son fiancé meurt dans ses bras.
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Arrêt sur image en Jamaique, l'île aux mille sources.
Nora, jeune mariée se retrouve dans une plantation. Elle découvre avec grande surprise un royaume où l'esclavagisme est de rigueur. Elle essaiera par tous les moyens de se révolter contre l'injustice faite aux esclaves.
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Quelle lecture dépaysante! Outre la luxuriance et la beauté de cette île, on entre dans L Histoire. Les Marrons (esclaves rebelles cachés) en négociation avec le gouverneur, les relations des planteurs avec leurs domestiques, la révolte, les raids, la société anglaise de la colonie et leur fameuse "bienséance féminine", le machisme des riches planteurs...
Tout cela est conté avec fluidité, une bonne accroche visuelle, agréable et beaucoup de rythme.
Des personnages attachants très vraisemblants sans surenchère, apportent une valeur ajoutée à l'ensemble.
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C'est un superbe roman d'évasion où le mot "aventure" prend tout son sens.
Un livre qui nous transporte au temps des grandes plantations. Amour, haine, aventure, l'île aux milles sources saura vous captiver avec son héroïne forte, déterminée dont j'ai aimé suivre les péripéties. Un premier tome prometteur pour sa qualité du récit et ses aspects historiques. En effet le thème centrale est l'esclavagisme que Nora condamne dès le début de son arrivée sur l'île. De la vie sur la plantation, aux châtiments les plus féroces infligés aux esclaves, mais aussi ceux en fuitent.
La romance va ponctuerle récit sans tomber dans la caricature, même si l'on retrouve quelques ''codes' de la romance mais ici le dosage entre le côté historique et romance est bien trouvé.
L'écriture de Sarah Lark est une réelle invitation aux voyages avec la description de ses paysages de la Jamaïque. Une lecture dépaysante.
https://dubonheurdelire.wordpress.com/2019/07/05/lile-aux-mille-sources-de-sarah-lark/
« L’île aux mille sources » de Sarah Lark
Grâce aux éditions Archipel, je débute ce mois de juillet par une lecture qui me fait voyager. En effet, les éditions Archipel m’ont gentiment envoyé le dernier roman de Sarah Lark, L’île aux mille sources qui nous embarque dans plusieurs pays : de l’Angleterre du XVIIIème siècle à ses colonies et plus particulièrement la Jamaïque.
Voici la présentation de l’œuvre par l’éditeur :
« Londres, 1732. Nora, la fille d’un riche négociant, a perdu Simon, son premier amour, avec qui elle rêvait d’horizons lointains. Pour satisfaire ses envies d’exotisme, la jeune femme accepte d’épouser un veuf bien plus âgé qui possède une plantation en Jamaïque.
Nora embarque alors pour les Caraïbes, à la découverte d’une île enchanteresse. Mais, bien vite, elle déchante : les conditions de vie des esclaves dans les champs de canne la révoltent.
Décidée à faire évoluer les mentalités, Nora pourra compter sur le soutien de Douglas, le fils d’Elias. Mais la révolte gronde, qui pourrait bouleverser à jamais la vie de Nora. »
J’ai vraiment apprécié cette lecture parfaite pour un début de vacances, à lire les pieds dans l’eau et la tête sous un chapeau ! Si l’histoire débute dans une Angleterre humide, sale, malade, les rêves de Nora – après un amour perdu – nous embarquent dans les colonies où le paysage est complètement différent mais malheureusement l’homme tout aussi mauvais.
Car dernière le roman d’apprentissage et le parcours de Nora, c’est avant tout un tableau du XVIIIème siècle que l’auteure dresse en creux dans son roman : colonies, esclavage, place des femmes, exploitation de l’homme par l’homme sont autant de thèmes qu’elle aborde sous le couvert des histoires de Nora.
Si l’histoire d’amour de Nora et son issue se laisse entrevoir très rapidement, le roman reste néanmoins très agréable à lire notamment par le triangle familial : Nora-Douglas- Elias mais aussi par l’évolution des mentalités qu’essaient de mettre en œuvre certains personnages du roman.
Décor peu fréquent de la littérature, la Jamaïque a ici une belle place. Les descriptions des paysages de bord de mer comme celles des montagnes nous donnent envie de découvrir cette contrée qui malgré sa beauté a été pour la population des esclaves un lieu de souffrances et de mort.
En résumé :Sarah Lark réussit à associer histoire d’amour, roman d’apprentissage et réflexion sur l’histoire des colonies dans un beau roman qui donne envie de plonger dans ses autres romans.
Londres 1732 : Nora a rêvé avec Simon son premier amour perdu, de terres lointaines et de belles découvertes. Alors qu'elle accepte un mariage arrangé, l'esclavage sur l'île des Caraïbes change sa vision des choses pour vivre ses premières désillusions...
Nora est une de ces héroïnes qui nous pousse et nous transporte au cœur d'un roman flamboyant. Nora en quête de voyages, de paysages exotiques embarque vers quelque chose de plus trouble, dérangeant.
Elle se retrouve nez à nez avec le monde cruel et injuste de l'esclavage qu'elle réprouve dès les premiers instants. Avec elle, on goûte les inégalités, les souffrances infligés parce que l'on n'est pas de la bonne couleur de peau. Au-delà du récit social, on est éprouvé par la romance omniprésente dans le récit.
L'écriture est sublime, forte et coule d'elle-même. Elle nous touche, nous séduit, nous pétrifie, nous indigne aussi.
On aime le caractère volontaire, revêche de l'insoumise Nora qui doit sa résistance à sa capacité de s'évader... On apprécie ses qualités de guérisseuse et de cœur qui font d'elle une femme d'exception. Elle reste fidèle à elle-même dans l'adversité et jusqu'au bout. L'esclavage ici prend mille visages, mais l'amour réunit les cœurs et finit toujours par triompher.
Un roman dans la moiteur des champs de la canne à sucre où les passions s'exercent plus que vous ne l'imaginiez encore.
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