80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Au début du XXe siècle, les mouvements d'émancipation féminine sont à l'oeuvre aux États-Unis et en Grande-Bretagne.
En France, où les femmes sont reléguées dans une incapacité civique et politique qui durera encore plusieurs décennies, certaines voient dans le travail social la possibilité de jouer un rôle compatible avec leur position. C'est ainsi qu'au début des années vingt, un groupe de protestantes, inspirées par une association philanthropique américaine, créent le Service social d'aide aux émigrants (SSAE).
Pionnières, ces femmes le sont à double titre. Par leur engagement dans le social d'abord, où tout reste à construire. Et par l'intérêt qu'elles portent au sort des émigrants, soumis aux conséquences des conflits mondiaux et aux aléas des législations nationales. Ce livre retrace les origines du SSAE et s'attarde sur la difficile période de l'Occupation, qui voit certaines de ces pionnières prendre des risques personnels pour venir en aide aux victimes des persécutions raciales.
Comme l'écrit Nicole Questiaux dans sa préface, au-delà du SSAE, c'est une certaine idée du travail social qui est ici en cause. " La tradition du SSAE a été de veiller jalousement à l'indépendance du travail social. Lucienne Chibrac souligne que si la participation à la Résistance a été le fait de quelques responsables, la préservation de la déontologie et du secret professionnel a été portée par l'institution tout entière.
Plus largement, elle fait réfléchir sur le travail social, son émergence, son évaluation, ses responsabilités. " (Extrait de la préface de Nicole Questiaux.)
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année