80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Fasciola n'a pas le droit d'exister. Parce que Sarah, sa mère, n'avait pas eu le droit de lui donner la vie. En ces temps-là, plus le droit d'avoir deux enfants, et ce, même si le premier avait disparu avec son père. En ces temps- là, on ne vivait plus, on survivait. Comme on pouvait. Sarah a caché Fasciola, jusqu'à ce que des voisines jalouses menacent de la dénoncer. Et la frêle Fasciola, ignare du monde et de la méchanceté des hommes, s'enfuit et s'embarque sur un bateau pour rejoindre Cité-sur-Mer, la ville flottante et houleuse où les morts engraissent les poissons, qui eux engraissent les pélicans, qui eux engraissent... À Cité-sur-Mer, il y a des chambres qu'on loue à l'heure, il y a les hommes du docteur, il y a Mitri, Bylie, Sweet et le vieux Obomsawin. À Cité-sur-Mer, il y des survivants, chacun à leur manière... À Cité-sur-Mer, il y a le mouvement squat et les appartements de riches. À Cité- sur-Mer, il y a aussi la mort qui rode...
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