"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Préface de Son Excellence Mark A. Miggiani, ambassadeur de Malte en France
Pierre Dimech est né maltais. Une communauté singulière, longtemps mal connue et mal comprise, passant pour très proche des Arabes voisins. De nos jours ils seraient qualifiés de « Petits Blancs »(terme péjoratif). Or ils étaient des gens modestes, travailleurs, fervents catholiques, et très patriotes. Ce livre témoigne d'un accomplissement entre Alger magnifié par le souvenir, la France marraine et quelque peu marâtre (1962) et une île méditerranéenne, ancien bastion de la Chrétienté, à la population et à la civilisation originales, propagée par une importante diaspora. Un livre écrit « à fleur de peau. À fleur de peurs. À fleur de coeur. À fleur de pleurs ». Tout est dit.
L'Homme de Malte n'est pas une autobiographie. Même si Pierre Dimech, né à Alger d'une longue lignée d'émigrés maltais, parle des siens. Ce n'est pas une « confession » nombriliste. Et ce n'est pas non plus une promenade nostalgique, voire même « nostalgérique ». C'est un témoignage.
Ce n'est donc pas l'histoire d'un homme, fut-il d'Alger ou de Malte qui est racontée là, mais celle de ces « petites gens » en marge mais parfois acteurs et, en tout cas, toujours témoins de la grande Histoire. C'est la saga d'une famille, en regard de celles qui firent l'Algérie française. Des « pieds-noirs » comme on dit. Alors qu'ils ne se désignèrent jamais ainsi et qu'ils ne reprirent cette étiquette, comme un défi, qu'après la tragédie de l'exode.
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