"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans les années 1960, aux Cahiers du cinéma, Jean Douchet a porté au sommet une nouvelle forme de critique qui a marqué son époque et plusieurs générations de cinéphiles.
Au fil de ces entretiens, " l'homme-cinéma " évoque sa découverte du 7e art, sous l'Occupation. Après des études de philosophie, il participe à l'aventure de l'existentialisme et hante les ciné-clubs d'après-guerre, jusqu'à la rencontre décisive avec Éric Rohmer.
Godard, Rivette, Astruc, Truffaut, Eustache... Douchet entre dans la grande famille de la nouvelle vague. De retour d'Indochine et d'Algérie, il collabore à Cinémonde et à Arts, pénètre dans le " phalanstère " des Cahiers du cinéma, gagne le surnom de " Socrate de la critique ", se découvre homosexuel et ne boude aucun plaisir. Il découvre le cinéma américain, s'investit dans le monde des ciné-clubs, réalise films et documentaires (sur Vitez, Titus-Carmel, Hitchcock, Rohmer...), apparaît comme acteur dans les films de ses pairs, publie l'ouvrage de référence sur Hitchcock (1967), avec qui il noue une relation fructueuse. En première ligne lors de l'affaire Langlois en 1968, Douchet se tourne vers l'enseignement à partir des années 1970.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !