80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
«À diverses époques, j'ai regardé longuement des figures de cire de toutes les conditions et de toutes les formes. Plus je regardais, plus je me disais qu'enfant j'avais eu raison d'avoir peur. Mais pourquoi ? Ce n'était pas l'immobilité et le calme de ces figures, la statuaire partageant ce calme et cette immobilité. Je comprenais que mon effroi naïf venait de cette apparence de réalité qui n'est plus la réalité, de ce PLUS complet que la sculpture et la peinture, qui cependant est MOINS complet que la peinture et la sculpture...»Dans ce récit extraordinaire et méconnu, le théoricien supposé du réalisme - Champfleury -, bientôt rejoint par le maître du réalisme en peinture - Gustave Courbet -, traverse le Paris du XIX? siècle, celui des passages, des panoramas, des enseignes animées et des grands boulevards pour découvrir par hasard, au bas des Champs Élysées, un énigmatique cabinet de cires. Un rideau de calicot rouge s'y ouvre sur une assemblée de figures spectrales, l'exhibition d'une femme cul-de-jatte et les bizarres agissements du vindicatif - et criminel ? - maître des lieux.
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