"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Laisser les loups vivre en liberté dans le Mercantour, c'était une belle idée, dans l'air du temps. Mais ce n'était pas celle des bergers et, quelques mois plus tard, la révolte gronde. Mais est-ce bien un loup qui tue les brebis autour du village de Saint-Victor ? Les superstitions resurgissent, un bruit se propage : ce n'est pas une bête, c'est un loup-garou... Lorsqu'une éleveuse est retrouvée égorgée dans sa bergerie, la rumeur tourne à la psychose. À Paris, le commissaire Adamsberg guette les nouvelles de la Bête du Mercantour : Comme des tisons, mon gars, comme des tisons ça fait, les yeux du loup, la nuit.
Camille s'est réfugiée dans le petit village de St Victor dans le Mercantour, au milieu des montagnes. Elle y vit avec un canadien, spécialiste des grizzlis et des loups. Des brebis sont sauvagement tuées et on pense qu'un loup est le responsable. Celui-ci s'attaque un jour à une éleveuse, amie de Camille. Elle est retrouvée morte. Elle avait confié au canadien qu'il s'agissait d'un loup-garou qui n'était autre que son voisin sans poil. Celui-ci disparaît d'ailleurs mystérieusement, laissant une carte avec des indications précises sur le chemin qu'il va parcourir. Camille, le fils adoptif de l'éleveuse et son vieux gardien de troupeau s'embarquent alors à la poursuite du fameux loup-garou. Les meurtres continuent et les brebis sont égorgées sans que nos trois amis n'aboutissent. Camille fait alors appel à son ex : Adamsberg, le commissaire réputé un peu bizarre. Celui-ci n'hésite pas à se joindre à eux et une idée fixe semble l'omnubiler : contrairement à tous, il souhaite faire un lien entre toutes les victimes. Les personnages ont tous des particularités bien ancrées et cela rend le roman plein d'humour. Ils sont aussi attachants et plein d'humanité. Les paysages donnent envie de voyager. La fin est surprenante. Un roman très agréable à lire où on apprend aussi sur la vie des loups.
Une deuxième lecture d'un roman de Fred Vargas. le premier ne m'avait pas forcément plus, pour celui ci, je suis mitigée.
L'histoire est un peu longue à démarrer, on tourne en rond, ça n'avance pas, mais en même temps on veut continuer, on veut connaître ne fin mot de l'histoire, que l'on devine quelques pages avant la fin.
Une troisième tentative de cet auteur me permettra peut être de me faire un opinion pour précis sur le genre si particulier de Fred Vargas.
L'homme à l'envers a été publié en 1999 par les éditions Viviane Hamy, dans la collection "Chemins Nocturnes". Il a été récompensé par le Prix Sang d'Encre des lycéens 1999, par le Prix du roman noir de Cognac en 2000 et par le Prix mystère de la critique la même année. Un style très particulier qui accorde aux mots leur vie propre, qui les laisse vagabonder, se perdre et se retrouver, dans une sarabande qui n'a de folie que l'apparence.
Humour: L'un des traits distinctifs du style de Fred Vargas est son humour un peu décalé, à l'image de ses personnages, les scènes cocasses qui brisent l'atmosphère lugubre de l'enquête: "Qui appelle-t-il? demande Camille à Soliman. -Le troupeau. Il passe un petit coup de fil au troupeau. Camille haussa les sourcils. -Et qui décroche? demanda-t-elle. Une brebis? Mauricette? (nom d'une brebis) -Buteil, évidemment. Mais ensuite...Buteil lui passe quelques bêtes (...) -Tu veux dire qu'il parle aux moutons? -Evidemment. A qui d'autre?"
Les nombreux dialogues sont autant savoureux que le passage pré-cité, un peu dans la veine de Pagnol: -T'es pas très fortiche en loups-garous, hein? -Pas très, non. -Tu saurais pas en reconnaître un en plein jour. -Non. A quoi je le reconnaîtrais, le pauvre vieux? -A ça. Le loup-garou n'a pas de poils. Et tu sais pourquoi? Parce qu'il les porte en dedans. -C'est une blague? (...) -Ils savent tous pour le coup des poils? -C'est pas un coup. C'est le signe du loup-garou. Il n'y en a pas d'autre." (Page 84).L'homme aux cercles bleus situait la barre assez haut pour qu'on se demande si ce second opus serait à la hauteur. Et bien, je vous déclare solennellement qu'il l'est haut la main. Avec cette intrigue originale et habilement conçue, Fred Vargas démontre toute l'ampleur de son talent. Une complète réussite pour un polar qui n'a pas pris une ride malgré ses 19 printemps.
L'homme à l'envers, au-delà de l'enquête policière menée par le célèbre commissaire Adamsberg, fait réfléchir sur le droit à la différence, sur la perception de la marginalité qui, aujourd'hui comme dans les temps les plus reculés, a toujours fait peur, parce que ce qui n'est pas "comme tout le monde" dérange. Tout le talent de Fred Vargas est de susciter l'intérêt et l'estime du lecteur pour des personnages hors norme, de montrer du doigt que, ce n'est pas parce qu'une personne a choisi une vie solitaire, en dehors des sentiers battus, qu'elle est forcément nuisible. Comme le chantait Georges Brassens, "Je ne fais pourtant de tort à personne en suivant mon chemin de petit bonhomme"...
Ce roman de Fred Vargas se déroule dans la région du Mercantour où nous prenons le risque de croiser le loup garou la nuit. Le Mercantour, terre de mystère et de légende m'a fascinée. La présence du loup est signalée dans le sud de la France où il aurait égorgé de nombreuses brebis, mais il ne s'arrêtera pas là, en effet Suzanne, fera également partie des victimes ainsi que des hommes. Ce roman nous plonge dans une région remplie de légendes où le lecteur sera fasciné par le loup, prédateur mythique.
Roman bien écrit à un rythme tonique et si on est happé des les premières lignes, le suspense retombe au 2/3 et c'est dommage car cela devient prévisible et on ne va au bout que pour s'assurer que l'on avait raison. Les personnages sont tous un peu trop bien aux entournures ce qui les rend un peu inconsistants, ils manque un peu de profondeur dans leurs réflexions, leur attitude, leurs réactions.
Sinon le cadre de l'histoire est magnifique.
J'en lirai un autre pour ne pas rester sur une impression mitigée
Mon premier Fred Vargas !
J'ai eu beaucoup de retours positifs sur les ouvrages de cette auteur, aussi ai-je commandé L'Homme à l'envers d'occasion sur recyclivre.com presque les yeux fermés. Sans aller jusqu'à dire que je suis une inconditionnelle des romans policiers - j'en lis juste beaucoup - j'avais hâte d'entamer la bête et me laisser couler dans un nouvel univers d'enquêtes. D'autant plus que l'auteur est prolifique, ce qui allait me permettre de continuer sur ma lancée avec une tripotée d'autres volumes !
Bon ce n'est pas ce qui s'est passé.
Je ne me suis pas attachée aux personnages, aucun. Pas même Soliman ou le Veilleux. J'ai eu du mal avec leurs caractères, ils me semblaient être, bien souvent, un monceau de clichés articulés ensemble pour donner la réplique aux personnages principaux et faire avancer l'intrigue, maladroitement.
En somme, le style ne m'a pas parlé du tout. J'ai trouvé les dialogues cahoteux, sans réelle profondeur. Ils ne provoquaient pas ma curiosité, ni mon hilarité, même si je pense qu'il y avait une certaine dose de comique instillée dans l'ouvrage.
Pour autant, j'ai lu le livre de bout en bout sans difficulté, et plutôt rapidement. J'étais tout de même accrochée par l'intrigue. Je pense simplement que le style de l'auteur ne me correspond pas.
Cela reste un roman agréable et divertissant, avec un rythme marqué. Je peux comprendre qu'il plaise. Pour ma part, il m'a un peu plus éloignée des ouvrages d'autres français contemporains.
Petit clin d’œil au lecteur précédent de l'édition que je possède : les pages sont pleines de sable fin ! agréable avant-goût des vacances - mais qui a éliminé toute possibilité de lire L'Homme à l'envers au lit ou dans le canapé.
Peut-être retenterai-je à l'avenir un Fred Vargas ou deux, comme lui, au bord d'une plage, dans quelques années.
Le livre était prometteur : meurtres dans le Mercantour, poursuite d'un loup, puis d'un meurtrier.
Mais il est beaucoup trop long par rapport à la véritable intrigue
J'ai aimé comme toujours Fred Vargas, au delà de l'histoire policière, la profondeur des personnages récurrents Adamsberg, Camille, la vérité des autres personnages (le berger dit Le Veilleur, Suzanne, Soliman), la beauté des paysages. Un beau moment d'évasion.
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