Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
Depuis plus de vingt siècles, les hiéroglyphes étaient muets. Quand, en 1822, Jean-François Champollion perce la Grande Énigme. Il a 32 ans. Les signes anciens ont livré leur secret.
En 1828, à l'heure où débute ce journal, Champollion est à Toulon. Sa destination enfin arrêtée :
L'Égypte.
Pendant une année et demie il va parcourir le pays. Le Caire, Sakkara, Thèbes, jusqu'à Abou-Simbel.
« Perdu au désert et au fond des tombeaux », Champollion note, décrit, décrypte, analyse, surtout il lit et tout lui parle. Ses Lettres et journaux écrits pendant le voyage d'Égypte composent un document d'une inépuisable richesse. Sur l'antique civilisation, sur la langue, son histoire, sa religion. Mais Champollion observe aussi le pays du Nil au xixe siècle, avec verve, avec minutie ironique. Ces lignes composent, peut-être, l'un des plus grands textes sur une passion unique, la passion de l'Égypte.
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