Invitée parmi les 34 auteurs marocains mis à l'honneur en 2017 au salon du livre de Paris, Maï-Do Hamisultane est une plume montante de la littérature contemporaine, de plus en plus médiatisée.
Elle peaufine dans ce roman une écriture inspirée, dans une atmosphère toujours proche de celle de Marguerite Duras.
Après La Blanche et Santo Sospir, ce troisième roman emprunte les mêmes lieux et reprend des personnages des deux autres, formant une trilogie.
Dans Lettres à Abel, les récits de vie affectivement amputée de la narratrice, de la fille du shah d'Iran exilée à Londres, du réalisateur de cinéma Alain Maline notamment, sont magnifiés par le style et le lien vital que Maï-Do Hamisultane entretient avec la littérature.
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