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« La question juive » a longtemps été un fonds de commerce traditionnel des auteurs antisémites déclarés. Quelques rares auteurs, réputés ou présumés « non antisémites », l'ont depuis choisie comme titre de leurs textes.On peut supposer que leur intention était de dénier aux textes antisémites toute légitimité. La réponse du Caïn de la Bible « Suis-je le gardien de mon frère ? » a pu les inspirer lorsqu'ils se sont emparés de la question. Mais, appuyées sur leur compétence d'historiens, sociologues, philosophes et psychanalystes, leurs méthodes les amènent finalement et avec un bel ensemble à imputer aux Juifs eux-mêmes la responsabilité de cette situation en déplaçant le débat au plan d'une « nouvelle question juive ».À ces méthodes qui laissent le champ libre à toutes les manipulations idéologiques, Herman Levy, professeur de lettres à la retraite, préfère l'explication de texte traditionnelle, qu'il appuie sur un postulat : ce sont les mots qui véhiculent la vérité des textes. Car les mots ont des qualités décisives : têtus car ineffaçables, (scripta manent, disaient les Romains), ils sont incorruptibles et ne souffrent pas qu'on les déguise par des intentions que Voltaire dénonçait « C'est se moquer du monde d'entendre dans un auteur le contraire de ce qu'il dit. »Herman Levy est né à Bruxelles en 1935. Dans les années soixante, il émigre en Israël et entame des études littéraires. Titulaire d'un doctorat en littérature française moderne (Paris IV - Sorbonne), il devient enseignant au département de langue et littérature françaises de l'Université hébraïque de Jérusalem.Désormais retraité, il s'adonne à l'écriture et publie L'étrange destin de la question juive, son premier ouvrage aux Éditions Vérone.
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