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Dans les belles pages qui suivent, Lionel Royer et René Verstraete, circinusophiles avertis, nous font partager leur passion des compas.
Gageons que les lecteurs seront séduits par la beauté et la variété de cet instrument singulier. Singulier, il l'est en effet. Non pas véritablement par sa forme et son fonctionnement, d'une grande simplicité (du moins pour les modèles classiques), mais par tout ce qu'il évoque dans les tréfonds de notre âme. Et pourtant, qu'est-ce au fond qu'un compas, sinon deux tiges effilées à une extrémité, réunies à une autre et articulées ? Or, précisément, la forme toute simple de cet objet nous interpelle.
Lionel Royer et René Verstraete, sans négliger les aspects symboliques du compas, se sont aussi attachés à nous offrir une nomenclature et une typologie du divin instrument. On y découvrira qu'il ne se limite pas à sa forme la plus simple, mais que ses branches peuvent être arquées, triples, à ressort, à curseur et que le mot désigne des instruments qui ne sont plus articulés mais coulissants. On constatera également qu'il est présent, sous une forme ou une autre, dans une multitude de professions, du charpentier au serrurier, en passant par le cordonnier, le forestier ou l'obstétricien, à tel point que celles qui n'en usaient pas au sein des compagnonnages étaient jadis jugées indignes d'appartenir au Devoir.
Finalement, ce beau livre nous rappelle que la créativité technique de l'homme est immense et que le compas, tout symbole de Sagesse qu'il soit, n'est rien sans la main qui le conduit et l'intelligence qui la meut.
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