La sélection des 20 meilleurs polars de nos lecteurs en 2015
Lorsqu'Ethan Muller, propriétaire d'une galerie, met la main sur une série de dessins d'une qualité exceptionnelle, il sait qu'il va enfin pouvoir se faire un nom dans l'univers impitoyable des marchands d'art. Leur mystérieux auteur, Victor Cracke, a disparu corps et âme après avoir vécu reclus près de quarante ans dans un appartement miteux de New York. Dès que les dessins sont rendus publics, la critique est unanime : c'est le travail d'un génie.
La mécanique se dérègle le jour où un flic à la retraite reconnaît sur certains portraits les visages d'enfants victimes, des années plus tôt, d'un mystérieux tueur en série. Ethan se lance alors dans une enquête qui va bientôt virer à l'obsession.
La sélection des 20 meilleurs polars de nos lecteurs en 2015
"Si je suis toujours en train d’écrire un roman policier, et je n'en suis pas si sûr ..." à 40 pages de la fin, cela résume mon sentiment partagé de ce roman. Présenté comme policier, l'intrigue démarre bien, palpitante et prometteuse. Il se lit vite, le style est léger, actuel on se laisse happé tout en dénotant dans le monde des romans policiers/thrillers.
La découverte de la plus grande œuvre d'art jamais créée va permettre de remonter le fil d'une histoire de famille sur plusieurs générations, ses secrets ...pour arriver à un dénouement prévisible.
Le livre démarre assez bien mais finalement on croit à un thriller mais hélàs le final est assez décevant
Voici un roman haletant qui débute par le Mea Culpa de son auteur, peu habituel pour un roman noir. On croirait presque à un récit autobiographique. Tout y est, le personnage narcissique qui se raconte, le milieu de l’art contemporain à New-York, une histoire de famille emmêlée avec des faces cachées.
Ethan Muller possède une galerie d’art contemporain, il a appris le métier avec une galeriste de renom qui est aussi sa maitresse. Il a rompu tout contact avec son père. C’est un ami de celui-ci qui sert d’intermédiaire entre le père et le fils. Justement, il vient de découvrir dans un appartement abandonné des dessins d’une rare subtilité. L’auteur, un certain Victor Cake, a disparu de la circulation, ce qui n’empêche nullement Ethan d’exposer et de proposer à la vente une partie de ses dessins. Certains, représentant des visages de chérubins, connaissent un succès foudroyant, répercuté par les médias. Entre alors en scène un flic à la retraite et gravement malade, qui apprend à Ethan que l’un des visages de chérubins est celui d’un enfant violé et assassiné, dont le meurtrier n’a jamais été retrouvé. Ethan plante sa galerie d’art pour se lancer dans une enquête minutieuse qui le plonge dans une spirale infernale.,
Dans des flashes back très maitrisés, l’auteur nous livre au compte-goutte l’histoire mystérieuse de cet artiste inconnu : Victor Cracke. Et ces révélations sont surprenantes.
On remonte aussi aux origines de la famille Muller et à l’arrivée des ancêtres juifs d’Ethan sur le sol américain.
Ce roman, au rythme soutenu, au suspense obsédant, est construit de main de maitre, ce qui est à souligner pour un premier roman. Les personnages sont crédibles et attachants, l’auteur décrit parfaitement le monde de l’art contemporain et nous y promène avec délectation. Et toutes ces histoires ressurgies du passé qui nous sont racontées par bride, resserrent petit à petit l’intrigue. L’auteur part dans toutes les directions, nous entraine sur de fausses pistes, mais avec un tel talent que nous le suivons sans respirer jusqu’au dénouement, surprenant.
La force de ce roman réside dans le sens aigu de son auteur pour l’analyse psychologique, rendant ses personnages crédibles et très présents. Le parti pris du récit à la première personne donne aussi de la matière. Au début, rien de spectaculaire, les choses s’installent progressivement et tout est raconté sans grands effets de manches. Mais on est vite subjugué à ne plus lâcher le livre.
Ecrit dans un style alerte et élégant, ce roman bénéficie aussi d’une traduction de qualité.
L'intrigue est bien construite mais le livre manque de rythme
https://dubonheurdelire.wordpress.com/2012/09/23/un-bon-thriller-les-visages-de-jesse-kellerman/
lu l’an dernier, je suis tombé sur ce livre en fouillant dans mes cartons – la joie de déménager et de ne pas tout déballer – et je voulais vous faire partager cette lecture que j’avais dévorée pendant un voyage en train. Une dizaine d’heures et ce thriller était lu.
L’histoire des VISAGES mêlent l’univers de l’art à la mort, deux thèmes souvent associés en littérature.
Ethan Muller, un galeriste d’art contemporain, découvre une collection étonnante de portraits dans un appartement insalubre. L’artiste ayant disparu, il décide d’exposer ces dessins. Mais ces visages d’enfants ressemblent étrangement à ceux d’enfants victimes de meurtres irrésolus. Commence alors une enquête pour retrouver l’artiste et le meurtrier et savoir s’il s’agit de la même personne…
Mêlant le monde impitoyable de l’art et des galeristes et celui des enquêtes policières, Jesse Kellerman met son personnage et par la même occasion le lecteur dans un étau qui ne cesse de se resserrer au fil de l’intrigue.
Ce thriller est d’autant plus captivant que l’on comprend progressivement qu’Ethan n’a pas découvert par hasard cette collection de génie. Dans l’enquête, il ne découvre pas seulement l’horreur, il découvre aussi de terribles secrets de famille…
En résumé : un thriller captivant jusqu’au dernier point !
Un roman qui vaut surtout par le milieu qu'il décrit : la vie d'un galeriste New yorkais qui découvre une collection de dessins d'un artiste disparu... une bonne base pour une intrigue originale.
La mise en route est un peu longue mais quand un policier reconnaît des portraits d'enfants assassinés il y a plus de 30 ans on entre vraiment dans le vif du sujet et on est ferré. Malheureusement le rythme ne tient pas, l'affaire dure en longueur et est un peu brouillonne, on s'y perd entre la vie amoureuse et l'histoire familiale d'Ethan Muller, la vie du policier, l'avancée de l'enquête. Dommage l'idée de départ était bien prometteuse.
Fichtre, il fallait de l'imagination pour écrire ce récit à suspense. Au début, on ne comprend guère l'intérêt des digressions historico-familiales, qui viennent hacher l'enquête. Puis on comprend...
Le titre original est The genius, plus adapté que "les visages", mais ce n'est pas bien grave. Une remarque qui vaut pour 95% des livres : il était possible de résumer tout cela en 60 pages, car il y a vraiment beaucoup de détails et conversations inutiles.
Malgré tout, on espère le film !
NB: effet secondaire probable du fait de la lecture : vous pourriez fort, comme deux des protagonistes de l'histoire, vous amuser à rajouter "au pieu" à la fin de chacune de vos phrases du quotidien, ce qui, vous allez le voir, est très drôle, au pieu !
Ethan Muller, riche héritier en froid avec son père, dirige une galerie d’Art à New-York.
Il est contacté par le bras droit de son géniteur qui a découvert chez un locataire qui a pris la poudre d’escampette une oeuvre d’une ampleur et d’une puissance inédite: plus de cent mille feuillets A4 composant une immense toile de plus d’un hectare.
Qui pouvait bien être cet artiste de génie?
Ce livre traînait dans ma bibliothèque depuis des années. Je l’ai embarqué en vacances dans l’idée raisonnable de fin d’année de lire l’intégralité de ma pile (et de celle de mon mari à qui ce livre avait été offert) avant de procéder à tout nouvel achat.
Ma motivation était proche de zéro. Pas très emballée par la couverture. Mais comme je n’avais emmené que des romans que je n’avais pas vraiment envie de découvrir, je me suis lancée.
Et quelle belle découverte!
J’ai beaucoup aimé le style de l’auteur. J’ai trouvé la narration légère et l’intrigue bien construite.
On est assez loin d’une enquête policière classique puisqu’il me semble que l’histoire des personnages est largement aussi développée que l’enquête en elle-même mais, personnellement, c’est ce qui m’a plu.
J’ai eu beaucoup de mal à lever le nez en cours de lecture. Une chance que je l’ai lu pendant mes vacances!
Je me serais certainement promis quelques nuits blanches sinon.
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