Cet ouvrage dresse un tableau des villes italiennes du XIIe au milieu du XIVe siècle. On y trouvera d'abord une description du cadre matériel par lequel la ville se caractérise : enceinte, place publique, églises, habitat, palais, jardins, lieux de loisir. Elle sera suivie d'une étude de la population qui réside dans la ville : son évolution démographique, ses différentes composantes, les formes de sociabilité, d'entraide, de solidarité qui l'animent. La ville italienne se définit par une volonté d'autonomie appuyée sur un système institutionnel d'essence démocratique qui s'incarne dans le régime de la commune avec son parlement (concio, arengo), ses consuls et ses podestats.
Ce régime correspond à une grande phase de développement économique où l'on peut voir les premiers signes du capitalisme moderne avec les tensions qu'il suscite. Il évolue dans un contexte politique heurté vers un régime seigneurial. Celui-ci trouve sous des formes diverses, à Florence, Milan, Venise, Gênes, Plaisance, Sienne, Bologne, un épanouissement qui sert d'assise à la grande période de la Renaissance dont la fin du XIVe siècle marque les prémisses en Italie.
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