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Notre-Dame de Montserrat, Notre-Dame de l'Aubépine, Notre-Dame d'Aigues-Vives, autant de statues miraculeusement découvertes, si l'on en croit la tradition, à l'endroit où s'élève aujourd'hui leur sanctuaire. Ces récits légendaires, largement diffusés par l'imagerie et l'imprimerie populaires, repris par la tradition orale et mis en scène lors des fêtes religieuses, fondent la croyance aux pouvoirs miraculeux de ces images. Aussi le culte qui leur est rendu s'adresse-t-il à la statue elle-même : pour les fidèles, elle n'est pas une représentation de la Vierge Marie, mais une personne dotée d'une identité propre. Justifiée par leur légende, la sacralité de ces Vierges se construit en même temps à travers leurs manipulations rituelles et les enjeux sociaux des cérémonies qui les entourent. C'est en la faisant «apparaître» le jour de sa fête, en l'habillant de vêtements somptueux, en la couronnant solennellement et en lui offrant des fleurs que les dévots confèrent à la statue sa valeur. Marlène Albert-Llorca rend compte de ces pratiques - pour la plupart conservées en Espagne où le culte des Vierges «miraculeuses» est plus que jamais vivant. Elle analyse la relation entre la statue et les fidèles, où se mêlent la crainte respectueuse des choses sacrées et l'affection que l'on porte à un proche.
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