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La plupart des écrivains voyageurs ont entendu parler de James S.
Lee et de son Underworld of the East, un classique oublié de la littérature de voyage et de la "drug littérature" jamais encore traduit français. Ingénieur des mines en Asie mais né en 1872 dans le Nord de l'Angleterre victorienne, James S. Lee a attendu d'avoir 62 ans pour publier le récit (scandaleux, pour beaucoup) de ses voyages à travers le monde. De l'Inde à l'Indonésie, de la Malaisie à Shanghai, du Brésil au Congo, des bas-fonds portuaires aux jungles tropicales les plus denses, des lupanars secrets aux fumeries d'opium souterraines, le lecteur suit cet élégant et désarmant junkie dans sa recherche effrénée d'expériences interdites.
Underworld of the East retrace l'intégralité de ces voyages à travers le monde colonial des années 1899-1915, et offre une vision particulièrement moderne du rapport à la médecine et aux cultures étrangères. Entre deux prises de stupéfiants, le narrateur du récit élabore une esquisse de testament écologique, dresse un procès impitoyable du système colonial de l'intérieur, et témoigne d'une sensibilité aux cultures étrangères particulièrement surprenante dans le Commonwealth victorien déclinant des années 1895-1915.
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