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Les sales gosses n'est pas une autobiographie ordinaire. Son auteur, André François, est né en 1936. Il a perdu son père au retour de sa captivité mais, avant de disparaître, celui-ci l'a aidé à développer sa curiosité. Adopté, il est accueilli par des gens extraordinaires avec lesquels il a appris à travailler et l'ont encouragé à lire et à étudier.
Au fil des pages, des séparations brutales, des chemins de montagne, des bribes de son histoire reviennent à sa mémoire : du bonnet d'âne de Frère Jean dont l'effigie se balance au plafond au gré des courants d'air, des quelques mois trop courts vécus avec son Père, des bombardements par les avions des Américains, de la libération, du chewing gum et de la musique made in USA. La fin du cauchemar.
Dans cette vie tumultueuse, une grande absente : l'école. Il la suit en pointillés. Comment éprouver le désir d'apprendre, le bonheur d'apprendre. André François est tellement marqué par cette soif qui n'a pas été satisfaite qu'il est devenu formateur et éducateur.
Son autobiographie devient alors un plaidoyer pour que renaisse l'école républicaine, celle qui ne laisse aucun des enfants sur le bas-côté. Le livre est destiné à tous les enfants qui sortent du système scolaire et à leurs parents. Aux enseignants, à tous ceux qui s'intéressent à l'école, aux responsables du système éducatif.
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