"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Que recouvre le nom générique de « Romains » ? Certainement pas les seuls citoyens de l'Empire, jusqu'à sa chute en 476. Sur quinze siècles se dégage une nature très diverse, au fil des évolutions territoriales, politiques et idéologiques, culturelles et religieuses.
À la « fabrication des Romains » à partir du ier siècle qui souligne les différences entre les Romains occidentaux et les Romains orientaux succèdent les recompositions identitaires de la romanité entre l'Adriatique et les Balkans, après les invasions des ve-viie siècles et la disparition de l'Empire d'0ccident. Se dessinent alors deux grandes catégories de Romains ayant survécu jusqu'à la fin du Moyen Âge et au-delà, entre Romeri, Rumani latinophones des Balkans et Romaioi hellénophones de l'Empire byzantin.
Car cette enquête révèle que le lien le plus tangible entre les Romains de la fin de l'Antiquité et les populations ayant continué à s'identifier comme romaines au Moyen Âge (et après) procède d'abord de trois éléments : la langue (romane ou grecque), la religion et le droit. Ces éléments ont contribué à assurer la pérennité d'une identité romaine aussi bien dans l'Empire byzantin que dans les communautés valaques des Balkans. À l'opposé de l'Occident, où l'identité romaine s'est effacée dès le Haut Moyen Âge, laissant place à la Renaissance aux Romains essentialisés ou métaphorisés de la philosophie politique occidentale.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !