Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Palmarès 2021 Les 100 livres de l'année du magazine LireLes Promises, ce sont ces grandes Dames du Reich, belles et insouciantes, qui se réunissent chaque après-midi à l'hôtel Adlon de Berlin, pour bavarder et boire du Champagne, alors que l'Europe, à la veille de la Seconde Guerre Mondiale, est au bord d'imploser.
Ce sont aussi les victimes d'un tueur mystérieux, qui les surprend au bord de la Sprée ou près des lacs, les soumettant à d'horribles mutilations...
Dans un Berlin incandescent, frémissant comme le cratère d'un volcan, trois êtres singuliers vont s'atteler à l'enquête. Simon Kraus, psychanalyste surdoué, gigolo sur les bords, toujours prêt à faire chanter ses patientes. Franz Beewen, colosse de la Gestapo, brutal et sans pitié, parti en guerre contre le monde. Mina von Hassel, riche héritière et psychiatre dévouée s'efforçant de sauver les oubliés de Reich.
Ces enquêteurs que tout oppose vont suivre les traces du Monstre et découvrir une vérité stupéfiante. Le Mal n'est pas toujours là où on l'attend.Grangé frappe un grand coup. Bernard Lehut, RTLLe nouveau Grangé tient toutes ses promesses. [...] Un récit très addictif. 20 minutesUne intrigue savamment corsée qui balade et chamboule. Lire-Le Magazine LittéraireUne véritable prouesse littéraire. Le Figaro Magazine
"- Où tu t’crois, mon gars ? répliqua Becker en changeant de ton. A la Brasserie de Munich ? Nazi ou pas, ici on sert que des cocktails. L’élégance a ses devoirs."
"Le tueur était-il gynécologue ? Un amant ? Le géniteur ? Ou au contraire un homme qu’elles avaient contacté pour se débarrasser de leur paquet ?
Depuis quelques années, la politique démographique du Reich était drastique. Il fallait faire le plus d’enfants possible- c’était la voie royale pour envahir l’Europe et asseoir sa puissance.
Autant dire qu’un avortement à Berlin, en 1939, c’était une aussi bonne idée qu’une conversation au judaïsme."
Jean-Christophe Grangé auteur de polars contemporain fatigué de la temporalité actuelle à décidé de jouer une partition dans le domaine historique. Un récit réaliste et très documenté. L’auteur va bien au delà de sont récit.
Les protagonistes sont au départ antipathique et au fil de l’histoire il s gagnent en humanité, ils s’apprendront même à se connaître et s’apprécier. Dans ce décor politique, avec tout son cortège d’horreur, de cauchemar, de terreur, même les grands, les riches, les hauts placés ne sont pas à l’abri des folies meurtrières.
Un roman long mais une histoire gigantesque, passionnante, des chapitres cours, une alternance de points de vues, des rebondissement et un final où le masque tombe.
Les femmes de hauts dignitaires nazis sont retrouvés sauvagement assassinées dans Berlin qui se prépare à la seconde guerre mondiale .La gestapo est au travail persuadée de mettre la main sur le meurtrier rapidement mais le tueur reste insaisissable .Alors Franz Beewen ,un gestapiste sans pitié va enquêter en s'entourant d'un psychiatre véreux ,Simon Kraus, et d'une directrice d'asile ,Mina Von Hassel et au fil de l'enquête découvrir des horreurs insoupçonnables .Jamais déçu avec Mr Grangé !
Mon premier roman de Grangé, choisi pour sa couverture, son époque car passionné de la Seconde Guerre Mondiale.
J'ai apprécié l'histoire et les personnages, mais j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs, car trop descriptif, sans nécessité absolue.
J'ai passé un bon moment de lecture mais en 300 pages ça passait aussi.
Au début de l'histoire, on est à Berlin, à la veille de la secode guerre mondiale.
Des femmes de la haute société nazie viennent rencontrer un psychanalyste, Simon Kraus. Elles rêvent toutes les nuits d'un homme masqué. Ces femmes ont un point commun, elles font partie d'un club privé et se retrouvent chaque jour à l'hôtel Adlon. Simon a été aussi leur amant et en a fait chanter certaines.
Second personnage important, Beewen, sans foi ni loi, faisant partie des rangs de la Gestapo. Quand ces femmes sont retrouvées mortes de manière étrange (l'assassin enlève leur foetus), c'est Beewen qu'on envoie au front et il finit par rencontrer Simon mais aussi Minna, qui dirige un hôpital psychiatrique. Elle le troisième personnage important de l'histoire. Elle aussi a un problème : elle est alccolique.
Ces trois personnages que tout oppose se lient finalement pour retrouver l'assassin.
Un roman haletant qu'on ne lâche plus une fois commencé. le dapart ne m'a pas du tout semblé long comme à d'autres lecteurs. C'est aussi superbement écrit et on replonge dans cette période historique dramatique mais qu'on ne peut nier. Les grands idées hitlériennes sont bien développées, notamment l'eugénisme. J'ai adoré d'autres romans de Grangé mais celui-ci est en heut de la liste.
Au début de l'histoire, on est à Berlin, à la veille de la secode guerre mondiale.
Des femmes de la haute société nazie viennent rencontrer un psychanalyste, Simon Kraus. Elles rêvent toutes les nuits d'un homme masqué. Ces femmes ont un point commun, elles font partie d'un club privé et se retrouvent chaque jour à l'hôtel Adlon. Simon a été aussi leur amant et en a fait chanter certaines.
Second personnage important, Beewen, sans foi ni loi, faisant partie des rangs de la Gestapo. Quand ces femmes sont retrouvées mortes de manière étrange (l'assassin enlève leur foetus), c'est Beewen qu'on envoie au front et il finit par rencontrer Simon mais aussi Minna, qui dirige un hôpital psychiatrique. Elle le troisième personnage important de l'histoire. Elle aussi a un problème : elle est alccolique.
Ces trois personnages que tout oppose se lient finalement pour retrouver l'assassin.
Un roman haletant qu'on ne lâche plus une fois commencé. le dapart ne m'a pas du tout semblé long comme à d'autres lecteurs. C'est aussi superbement écrit et on replonge dans cette période historique dramatique mais qu'on ne peut nier. Les grands idées hitlériennes sont bien développées, notamment l'eugénisme. J'ai adoré d'autres romans de Grangé mais celui-ci est en heut de la liste.
J.C Grangé, apprécié il y a quelques décennies avec "le vol des cigognes" et "les rivières pourpres", puis laissé par moi en jachère, me revient aujourd'hui avec "les promises".
Les promises, joli mot un peu désuet, pour désigner les fiancées....mais Achtung ! ici, point de couronnes de fleurs d'oranger ni de tendres serments échangés...
Le roman débute avec la découverte de plusieurs femmes sauvagement assassinées et éventrées....rien que de très banal finalement dans une Allemagne des années 30 où exactions, violences et folie meurtrière sont le quotidien, maëlstrom de haine efficacement entretenue par le Führer et ses sbires sanguinaires.
Sauf que....les femmes en question sont de pures aryennes épouses de hauts dignitaires et que leur assassinat nuit grandement à l'autorité du régime et qu'il convient donc d'enquêter .
C'est ainsi que se constitue une fort improbable association chargée de résoudre l'affaire: Simon, le psy, intelligent et opportuniste, plutôt indifférent aux troubles de son pays, Beewen, le tortionnaire borgne, gestapiste moyennement convaincu mais très convaincant dans ses accès de haine et enfin, la baronne Von Hassel, certes poivrote, mais néanmoins médecin, intelligente et subtile.
Début pour le moins laborieux, mise en place des situations et des personnages sur un rythme que n'aurait pas approuvé le Führer !! Puis on se laisse embarquer par les 3 énergumènes et une fois l'enquête lancée, de fausses pistes en révélations, elle se laisse suivre avec intérêt.
Roman historiquement bien documenté , on traverse cette douloureuse période avec moult rappels nécessaires : persécution des juifs, apparition des camps de concentration et perfectionnement (!) des techniques d'élimination; l'Allemagne état-policier, culte du Führer, épuration, Lebensborn, Totengräbers, eugénisme....(Ainsi saviez-vous que Hugo Boss, "membre bienfaiteur des SS" était le fournisseur officiel des uniforme de la Wehrmacht?)
Autant de rappels qui permettent de bien ancrer la petite histoire dans la Grande.
Les personnages y sont complexes, bourrés de paradoxes, de blessures et souffrances personnelles, englués pour certains dans l'idéologie ambiante, pataugeant dans leur vie sans trouver la lumière, au sein d'un peuple sous hypnose.
Documentation très sérieuse et passionnante, intrigue à rebondissement, "les promises" est un vrai polar historique au coeur de la violence, de la cruauté et de la folie de l'Allemagne nazie.
A lire
Les Promises est le premier thriller historique de Jean-Christophe Grangé. Jusqu'à présent, je n'étais pas fan de ses ouvrages et me suis lancée dans cette lecture avec un peu d'appréhension. J'ai très vite été prise par ce page-turner. Le trio atypique de héros, qui sont de ces personnages que l'on adore détester, fonctionne bien et devient attachant, au fur et à mesure qu'il se lance sur la piste d'un tueur qui tue les Promises, les grandes dames du Reich, à "la sauce Grangé", soit avec beaucoup de violence et d'hémoglobine. L'enquête est prenante, avec de multiples rebondissements et fausses pistes, et vraiment efficace.
Le contexte historique est bien restitué et occupe une place importante dans le récit. J'ai apprécié l'ambiance pesante, pleine de menace et de violence, ainsi que les description du Berlin nazi de 1939. Plusieurs thèmes sont abordés, comme l'entrée en guerre de l'Allemane, l'eugénisme mis en péril par les meurtres des femmes nazies, l'étude des rêves en psychiatrie... Pour moi, les liens constants entre l'enquête, les relations improbables entre les personnages et le contexte font de ce thriller une très bonne lecture.
A l’été 1939, dans la chaleur berlinoise et à quelques jours seulement de l’invasion de la Pologne, le Gestapiste Franz Beewenn est chargé par son commandement de résoudre rapidement et discrètement une enquête très délicate. Depuis quelque temps, des épouses de dignitaires nazis sont retrouvées morte et éviscérées dans les parcs berlinois. Pour cette brute épaisse pleine de haine, cette enquête est surtout l’occasion de se faire bien voir en attendant d’être envoyé au combat. Il va enrôler (sans trop leur demander leur avis) dans ses investigations deux psychiatres, Simon Kraus et Mina Von Hassel. Le premier est un gigolo qui traitaient les victimes (et accessoirement couchaient avec elles) et la seconde, alcoolique au dernier degré, dirige l’institut psychiatrique où le père de Beewen est traité. Les 3 n’ont rien en commun et se méprisent, pourtant cette enquête si étrange va les lier, les obséder et les emmener jusqu’au bout du fanatisme et de l’horreur nazie.
C’est la première incursion de Jean-Christophe Grangé dans le thriller historique. Et c’est dans l’Allemagne nazie qu’il nous embarque pour 150 chapitres, à quelques jours du déclenchement de la Guerre et il nous affuble de 3 enquêteurs aussi improbables qu’antipathiques. Pour résoudre le meurtre de plusieurs épouses de dignitaires nazies, des femmes du monde qui semblent plus soucieuses de leur mode de vie que des activités de leurs maris, Grangé nous propose une brute de la Gestapo bouffi de violence et de haine, un psychiatre vaguement gigolo qui n’aime pas trop les nazis mais profite des spoliations des juifs allemands, et une directrice d’institut pathétique tant elle ne tient debout que grâce à l’alcool. Et portant, petit miracle, dans ce cloaque ou tout le monde, victimes compris, est détestable, on s’attache à cette enquête et à ces 3 enquêteurs improbables. Pourquoi ? Et bien parce qu’au fur et à mesure qu’on s’enfonce dans l’abyme de cette enquête qui va aller au bout du bout du fanatisme hitlérien, eux semblent prendre le chemin inverse et prendre conscience de l’horreur de ce qu’ils découvrent. L’enquête va connaître plusieurs rebondissements, on croit tenir le coupable à plusieurs reprises, mais c’est juste dans les derniers chapitres que le double dénouement intervient. J’avoue je l’avais à moitié deviné ! Si on peut toujours s’interroger sur la crédibilité d’une telle intrigue, Grangé prends bien soin de l’insérer dans un contexte historique et géographique précis. S’il a inventé quelques personnages et lieux, c’est purement formel, disons plutôt qu’il les a renommé. Son roman met en lumière des éléments bien connus de la période : l’eugénisme, les Lebensborn, l’élimination des tziganes et des handicapés mentaux, la Shoah par balles, les méthodes d’exterminations, les expérimentations médicales sur les prisonniers des camps de la mort. Pour une fois, Grangé n’aura pas réellement eu besoin de pousser son imagination pour créer l’horreur et l’abjection, l’Histoire lui a tout servi sur un plateau. Agréable à lire malgré les horreurs racontées, le roman se termine par un bond en avant en 1942, dans un endroit que l’on devine sans qu’il soit nommé. La noirceur absolue de cette fin est adoucie in extremis par une minuscule lueur d’espoir, ténue mais belle et bien présente. C’est une réussite que ce roman et j’espère que Grangé, qui a souvent eu du mal à ne pas aller trop loin, continuera dans la belle série qui est la sienne depuis 3 romans. Celui-là mériterait amplement les honneurs du grand ou du petit écran.
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