"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une rencontre décisive avec un collectionneur avisé de peinture prélude à la réalisation de cet ouvrage, qui présente des artistes ayant vécu entre 1850 et 1950. Loin de se résumer à une suite de beaux paysages, la peinture valaisanne exprime des valeurs universelles, se soucie de son temps, de la marche inexorable du progrès et des peurs qui s'ensuivent. Elle évoque la mort, la transcendance et interroge la nature même de la peinture, sa faculté à restituer le monde, à l'interpréter, à le célébrer par la couleur et la lumière. Ce livre rassemble des artistes venus de tous horizons, fondamentalement libres dans leur démarche et leur appréhension du véritable paradis terrestre qu'était le Valais aux confins du XIXe siècle et au début du XXe siècle. Un sentiment d'incomparable nostalgie accompagne d'ailleurs notre appréhension de cette peinture, l'impression qu'un monde a disparu, ce que pressentaient déjà les artistes dont le message fondamental et crépusculaire semble susurrer à l'oreille de tout visiteur : Vous pouvez venir, vous pouvez voir, mais vous ne devez toucher à rien. L'enjeu de cet ouvrage est précisément de décrire ce réalisme inquiet qui sourd de tous les tableaux valaisans et dont Ernest Biéler se fit l'écho, un jour de 1942 où il évoqua, nous rapporte son épouse, ce Rhône extraordinaire, resté intact, qui n'a pas été dérangé. Pourvu qu'on ne s'en avise pas...
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