"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Créé avec succès en 1920 à l'Opéra de Munich, l'opéra Die Vögel de Walter Braunfels (1882-1954) a pourtant disparu de l'affiche en quelques années. La raison ? Le régime nazi, qui écarta Braunfels de la vie musicale en raison de ses racines familiales en partie juives. Les Oiseaux et leur compositeur sombrèrent alors dans un long oubli, à peine réveillé par quelques tentatives de le remonter dans l'après-guerre, jusqu'à ce qu'un concert, à Berlin en 1994, déclenche l'enthousiasme, voire la stupéfaction : comment avait-on pu passer à côté d'une partition si voluptueuse, ancrée dans un post-romantisme généreux, et de son livret incisif et puissant ?! Les Oiseaux s'inspirent de la comédie d'Aristophane : deux humains fuyant Athènes incitent le peuple des Oiseaux à bâtir une cité céleste pour mieux contrer le pouvoir des dieux. Comment se terminera cette utopie ? La métaphore animalière donne lieu à des scènes tantôt cocasses, tantôt poétiques, et offre au chant le premier rôle, évidemment, à commencer par un fascinant Rossignol colorature.
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