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Les oies sauvages riaient et dieu s'endormit tot

Couverture du livre « Les oies sauvages riaient et dieu s'endormit tot » de Jean-Luc Mylayne aux éditions Lettre Volee
Résumé:

Qui a bien pu nous faire croire que seuls les hommes méritent qu'on leur tire le portrait et en quoi pouvons-nous imaginer un instant qu'il n'existe pas de différences considérables entre un pinson et un autre pinson, qu'il en aille de sa tête, ses yeux, son corps ou ses membres aussi bien que... Voir plus

Qui a bien pu nous faire croire que seuls les hommes méritent qu'on leur tire le portrait et en quoi pouvons-nous imaginer un instant qu'il n'existe pas de différences considérables entre un pinson et un autre pinson, qu'il en aille de sa tête, ses yeux, son corps ou ses membres aussi bien que de son attitude ou des amours qu'il connaît dans son existence de pinson ? Jean-Luc Mylayne est un portraitiste ! Avec infiniment de précautions, de respect et d'estime, Jean-Luc Mylayne capte des moments fugaces qu'il nous offre en présent.
Il est le portraitiste de cette présence sourde du monde que nous entendons confusément siffler, chanter, piailler, qui nous entoure de toutes parts et qui parfois nous enchante, mais que nous ne voyons pas ou que nous regardons si peu. Vouloir réduire le propos des photographies de Jean-Luc Mylayne aux oiseaux est aussi sot que de prétendre que Jean-Baptiste Siméon Chardin s'en est tenu, sa vie durant, à peindre des natures mortes ou des servantes quand, lui aussi, nous racontait le monde dans sa douce et tendre intimité.
(Laurent Busine)

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