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Les noces de l'agneau

Couverture du livre « Les noces de l'agneau » de Emmanuel Falque aux éditions Cerf
  • Date de parution :
  • Editeur : Cerf
  • EAN : 9782204094894
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Ce livre part d'une question. qui apparaît bien encore aujourd'hui comme une aberration : " Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger ? " (Jn 6, 52) Ce qui fait ici la plus grande étrangeté du sacrifice eucharistique n'aura pas la force de nous y accoutumer. Reste que la... Voir plus

Ce livre part d'une question. qui apparaît bien encore aujourd'hui comme une aberration : " Comment cet homme peut-il nous donner sa chair à manger ? " (Jn 6, 52) Ce qui fait ici la plus grande étrangeté du sacrifice eucharistique n'aura pas la force de nous y accoutumer. Reste que la philosophie peut l'interroger (puissance du corps. part d'animalité en l'homme. éros à partager). et la théologie le dévoiler (transsubstantiation, Agneau immolé, figures de 1'agapê). Les noces de l'agneau (Ap 19, 19) célèbrent ainsi un " festin " auquel nul ne sait plus comment se fier, dès lors que l'invocation du mystère a parfois l'effet pervers de nous dispenser de nous interroger. Appuyé sur les grandes questions de la tradition (transsubstantiation, incorporation, adoration, etc.), mais aussi éclairé par les analyses de toute l'histoire de la philosophie (d'Aristote et saint Thomas à Spinoza, Deleuze ou Merleau-Ponty), cet ouvrage tente d'éclairer " existentiellement " et " dogmatiquement " le " ceci est mon corps ", gageant que la corporéité du Christ est venue tout assumer, et que rien de notre chaos intérieur ne saurait lui demeurer étranger. Faisant suite au Passeur de Gethsémani et à Métamorphose de la finitude, mais dans un triptyque pouvant être lu de façon séparée, Les Noces de l'Agneau passent donc des expériences de la " mort " et de la " naissance " à celle du " corps ". Hoc est corpus meron (" ceci est mon corps "). L'énoncé n'est pas de confession seulement (liturgie eucharistique), mais aussi d'humaine nature (échange des époux) et affaire de culture (paradigme de l'Occident). À la " Descente dans l'abîme " (Ie partie) et au " Séjour de l'homme " (IIe partie) répond ici la figure du " Dieu incorporé " (IIIe partie), de sorte que " rien n'engage un homme comme l'eucharistie " (Fr Mauriac).

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