"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Les guerres de Religion n'ont pas seulement été une période de contestations et de violences.
Elles ont aussi permis au souverain de renforcer son pouvoir, en utilisant des nobles dévoués et compétents, capables de relayer ses volontés dans les provinces. En Anjou, les principales responsabilités politiques et militaires furent confiées à des gentilshommes qui savaient s'imposer face aux notables urbains. Depuis la fin du XVe siècle, les Angevins vivaient en effet dans le souvenir du " roi René ", leur dernier duc du Moyen Age, et défendaient avec opiniâtreté leurs privilèges coutumiers.
A partir de 1560, ces nobles brisèrent donc les derniers vestiges de l'autonomie urbaine pour mieux lutter contre les extrémistes de chaque confession, et firent de la ville d'Angers un bastion imprenable. Etrangers à la région, ils étaient dépourvus de la considération locale qui leur aurait permis de convaincre en douceur les uns et les autres de faire la paix. Mais pour parvenir à leurs fins, ils s'appuyèrent sur quelques fidèles, exploitèrent toutes les ressources de la propagande et assimilèrent la loyauté envers le roi à un commandement de Dieu.
Jusqu'à la fin des troubles, en 1598, ils mirent leur autorité personnelle au service de nouvelles méthodes de gouvernement, pour le plus grand profit de l'Etat.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !