"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le grand Scipion l'Africain, comme tous les Romains, porte la barbe. Un jour, en Sicile, au contact des moeurs grecques, il décide de se faire raser. Aussitôt, tout ce que Rome compte d'hommes jeunes et modernistes suit son exemple. La mode du visage glabre est lancée.. Les tapis de Babylone font fureur au temps de Caton. ils s'arrachent 800 000 sesterces pièce quand un poulet, au marché, vaut 2 sesterces, L'esclave Roscius a du charme, et du talent, son maître décide d'en faire une vedette de théâtre. En quelques années, il devient la coqueluche des Romains, et son nom reste comme celui d'un des plus grands du "star system »...A Rome aussi comme la montrent ces quelques exemples la mode s'immisce autant dans les habitudes de vie - le vêtement, la nourriture, le cadre familier - que dans l'art ou la littérature. La mode éternelle, dont Alain disait: « On voudrait rire de la mode, mais la mode est quelque chose de très sérieux. L'esprit se donne l'air de mépriser, mais il met d'abord une cravate » Pour la première fois, un historien de Rome tente, dans cet ouvrage, de redonner vie aux modes romaines et de mettre en lumière le rôle important qu'elles ont joué dans le développement d'une civilisation dont la nôtre est la fille.
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