80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Outre les honneurs et les commémorations, rappelons-nous ce qu'étaient les maquis. Qui étaient leurs chefs ? Pourquoi de jeunes Français ont été poussés à la résistance par l'injonction d'une réalité inacceptable sans avoir livré un combat d'hommes libres ? Le refus du STO pour les uns, de l'Occupation pour d'autres, en fit des hors-la-loi aux yeux des autorités de Vichy, les poussant à se retrancher dans des " maquis ", lieux retirés, souvent hostiles, mais indispensables à leur survie.
Depuis les cellules les plus restreintes de maquis - trois ou quatre hommes au plus - jusqu'aux grandes communautés fraternelles militairement organisées, cet ouvrage permet de remettre en lumière la force d'engagement chevillée au coeur et au corps de ces résistants. Et, au travers de documents, de photographies, de lettres, contribue à perpétuer et à honorer leur mémoire.
Ce n'est qu'au prix de mois d'attente et d'incertitudes, de dangereuses livraisons d'armes, d'un entraînement militaire impitoyable, de manque de ravitaillement et de lourdes pertes humaines, que les maquisards vont apporter leur contribution à la victoire de 1945.
Parmi les plus illustres, les noms des Glières, du Vercors, du Mont Mouchet évoquent de vastes massifs montagneux, mais de petits maquis ont eux aussi été le théâtre des luttes acharnées menées par des hommes d'exception. Tous ont résonné des rires des compagnons d'armes tout autant que du fracas des batailles. Aujourd'hui, dans le silence de ces lieux désertés, monuments et stèles incitent au respect d'un passé douloureux mais ô combien honorable.
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