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Comme une symphonie, la justice s'écoute et se déchiffre grâce aux notes qui la composent. Si l'on analyse les notes, il est presque impossible de prédire le résultat. Le résultat est l'effet dynamique des notes qui les dépasse pour exprimer une oeuvre accomplie. L'émotivité de l'intuition y joue un grand rôle. Car on ne dit pas ce qu'est la justice, mais ce qui est conforme à la justice qui fait partie de nous, de l'être et de la société.
Dans la symphonie de la justice, le droit ou les droits interviennent comme une sorte d'interlude pour assurer l'oralité et les tonalités musicales de la justice. Ils reprennent les leitmotivs de sa sonorité pour les canaliser dans les perspectives du juste.
Le droit ou les droits prescrivent les contours de la justice, car celle-ci fait appel à l'entendement humain comme intuition du juste que les droits sont capables d'expliquer raisonnablement. Les interludes garantissent l'accord des discordants dans une cohésion sonore qui témoigne de proportions musicales. La justice est ressentie, le droit se dit.
Comme la musique symphonique, la justice se fait sentir dans la conscience pour être bien conçue et appréciée. Les droits, ses interludes, agissent dans l'immédiateté de son exécution, comme espaces juridiques qui achèvent l'oeuvre musicale.
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