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Un roman en forme d'évocation passionnée d'un Nantes ouvrier et fier de l'être, au milieu des années soixante. L'ouvrage relate un épisode marquant de la mémoire ouvrière nantaise : les grandes grèves de 1965 aux ACB, les chantiers navals où travaillèrent quantité d'ouvriers jusqu'à sa fermeture au début des années 80. Entre les faits précis relatés des faits de l'époque, au fil des articles de journaux, des rapports de police, de préfecture, l'auteur intercale la vie simple des ouvriers, leur idéal d'une vie meilleure remis entre les mains des leaders syndicaux, les coups de gueule, les coups de main pour motiver les plus mous, conserver l'avantage face aux pouvoirs publics et aux employeurs intraitables. Le contexte des faubourgs nantais est particulièrement bien rendu, à l'appui d'une grande connaissance des lieux et des petites histoires qui font la grande. Tout se cristallise quand 22 employés sont licenciés de façon arbitraire pour avoir mené les troupes. La base fait corps avec eux et se révolte contre cette injustice.
Un grand roman social, précurseur de la fièvre de 1968. Yannick Guilbaud a signé quelques beaux succès nantais aux éditions Sol'Air : Rue du port au Vin, Le Silence d'après, etc., livres primés.
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