"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Après Un été à Bluepoint, son premier roman, Stuart Nadler poursuit l'exploration des liens familiaux en s'attachant à trois générations de femmes qui vivent un moment charnière de leur existence.
Boston, de nos jours. Avec la mort de son mari, Henrietta Olyphant, a tout perdu. Confrontée à de sérieuses difficultés financières, elle accepte à contrecoeur que soit réédité le roman osé qu'elle a publié dans sa jeunesse : Les Inséparables. Jugé trash à l'époque, il est devenu culte mais a valu à son auteur, féministe engagée et universitaire accomplie, d'être rejetée par ses pairs.
Au même moment, Oona, sa fille, brillante chirurgienne de quarante ans, débarque chez elle après avoir quitté son mari. Sans savoir que Lydia, sa propre fille âgée de quinze ans, vit un cauchemar depuis que circule une photo d'elle dénudée dans son prestigieux pensionnat...
Bientôt réunies, toutes trois devront faire face à leurs désirs, à leurs contradictions et à leurs tabous.
Notre famille détermine-t-elle notre destinée ? Comment devient-on femme ? Incisif, brillant et d'un humour digne de Woody Allen, un roman très contemporain dans lequel on retrouve le talent éblouissant de Stuart Nadler pour disséquer la psychologie humaine et ses complexités.
Une lecture facile, agréable, mais assez limitée sur le fond et sur le style.
C'est long, mais manque cruellement de profondeur. On dirait un feuilleton à l'américaine ...
Les inséparables est un très bon roman, une plongée au coeur des relations familiales à travers l’histoire de 3 femmes, la grand-mère, la mère et la petite-fille et leurs amours. Un excellent moment de lecture.
Les relations amoureuses sont au coeur de ce roman. Henrietta, la grand-mère vient à peine de perdre son mari qu’elle aimait depuis longues années et elle doit apprendre à vivre sans lui et affronter des difficultés financières qui la contraignent à accepter la réédition d’un livre qu’elle a écrit dans sa jeunesse mais dont elle est loin d’être fière. Sa fille Oona, a une belle carrière professionnelle mais son mariage bat de l’aile et elle envisage le divorce. Quant à Lydia la petite fille d’Henrietta et la fille d’Oona, elle découvre les “joies” d’une première relation amoureuse qui lui vaudra les foudres de la communauté puritaine après qu’une photo d’elle dénudée se soit retrouvée sur le net.
Les péripéties qui arrivent à nos 3 héroïnes les conduisent à se retrouver tant physiquement que moralement, elles n’ont jamais autant échanger que depuis qu’elles connaissent des déboires qui les ont conduites à se retrouver dans la même maison.
C’est drôle de par les situations qui se présentent mais aussi très profond sur les relations familiales et amoureuses, l’auteur en profite pour égratigner au passage le puritanisme, les façons de gérer le harcèlement à l’école des écoles privées où le maître mot est qu’il ne faut pas faire de vagues. Tout comme Henrietta avait eu a affronter les reproches à la sortie de son livre, sa petite fille Lydia doit affronter les mêmes reproches suite à ses déboires. Toutes les deux sont de 2 générations différentes, ne semblent pas si proches l’une de l’autre mais ce que vit aujourd’hui Lydia va leur permettre de renouer des liens.
Le style de l’auteur est fluide et très agréable à lire, c’est rythmé et tout s’enchaîne bien.
Après avoir découvert cet auteur avec Un été à bluepoint que j’avais bien aimé, j’ai tout autant aimé, voire même un peu plus, ce roman que j’ai trouvé plus dynamique. J’ai beaucoup aimé voir les relations des 3 femmes évoluer au fil des pages, les voir se rapprocher et se comprendre.
Bref, j’ai beaucoup aimé cette lecture qui confirme mon goût pour la plume de son auteur que je vais suivre avec intérêt et que je vous invite à découvrir à votre tour si ce n’est pas déjà fait.
https://mllejavottebooks.wordpress.com/2018/11/01/les-inseparables-stuart-nadler/
J'avais beaucoup aimé Un été à Bluepoint, lu en 2014. Et puis bizarrement, je ne me suis pas jetée sur ce roman à sa parution....
J'ai pourtant apprécié pas mal de choses dans Les inséparables, notamment l'humour décalé qui préside à certaines situations, j'ai effectivement retrouvé un peu du style de Woody Allen, une sorte de causticité malicieuse...et la narration de Stuart Nadler est toujours précise, ciselée, intelligente.
J'ai aimé les personnages, attachants chacun à sa manière et tous singulièrement en détresse : Henrietta tout juste veuve, Oona sa fille et Spencer qui divorcent, et leur fille, Lydia, harcelée dans son école. Leurs failles, leurs faiblesses, le désarroi dans lequel ils se retrouvent m'ont touchée les ont rendus humains, "réels", sans doute parce qu'ils sont fragilisés par les maux du XXIème : la solitude et la mort, l'échec du mariage ou de leur vie professionnelle, le danger d'internet et ses atteintes à la réputation.
J'ai toutefois considéré que c'était un peu trop long, malgré toute la tendresse qu'évoquent les personnages et l'empathie qu'ils dégagent, il m'a manqué un petit quelque chose pour m'enthousiasmer vraiment !
Mais c'était une lecture plaisante qui confirme le talent de l'auteur qui ait créer une ambiance et donner vie à ses personnages.
Clin d’œil du titre : les inséparables sont des perroquets qui ne s'épanouissent qu'en couple, et on ne peut s'empêcher de faire le lien avec ce qui se déroule dans les pages de ce roman.
La quatrième de couverture m’avait intriguée car j’aime beaucoup les histoires de femmes. J’ai donc démarré cette lecture avec enthousiasme en découvrant les portraits de ces trois protagonistes liées par le sang.
Si le point de départ semblait prometteur, la suite de l’intrigue a, au fil des pages, pris une autre tournure.
En effet, même si je ne peux pas nier le talent indéniable de cet auteur sur la forme, le fond m’a laissée quelque peu perplexe.
Le deuil, le féminisme et les désillusions sont les ingrédients de ce roman dont le rythme n’a pas réussi à me happer complètement dans l’histoire.
Les personnages ont également manqué de profondeur à mon goût et aucune des trois héroïnes n’a réussi à me toucher.
Trois portraits de femmes pour trois générations, chacune d’elle à un tournant de sa vie. Un bilan en demi-teinte pour ce roman doté d’une plume agréable mais pour lequel j’ai eu des difficultés à adhérer à l’intrigue.
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