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Loin du théâtre des opérations de la Grande Guerre (fronts de l'Est et du Nord de l'hexagone, front d'Orient), les Alpes-Maritimes et la Principauté de Monaco ont fortement contribué au soin des blessés, malades ou convalescents militaires, par l'aménagement de bâtiments imposants (notamment de grands hôtels et villas) transformés en hôpitaux temporaires. On en compte près de 150 dans les Alpes-Maritimes. Plus de 21 500 lits y sont organisés. On peut estimer à 178 000 au moins le nombre de soldats soignés.
Les villes de la Côte-d'Azur, la Principauté de Monaco, les alliés (anglais, américains, russes, belges, serbes...) qui y sont établis contribuent à établir, voire à financer, des hôpitaux, dans un esprit de compassion pour des hommes souffrants. Gérés par le ministère de la Guerre, la Croix- Rouge, les villes, des particuliers, voire des nations alliées, les hôpitaux temporaires dans les Alpes-Maritimes et à Monaco sont un sujet largement inédit. Les sources directes (fonds des hôpitaux) ont le plus souvent disparu. C'est avec des sources indirectes (archives nationales civiles et militaires, fonds de la préfecture, du conseil général, des communes, fonds privés, presse) qu'on peut le connaître.
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