"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
De 1948 à 1951, sept tabors ont débarqué dans le Nord de l'Indochine.
Ces unités originales de l'Armée d'Afrique, qui viennent de se couvrir de gloire sur tous les champs de bataille de 1942 à 1945, doivent à leur réputation d'être engagées sur tous les points chauds du Tonkin. Pour la première fois trois tabors, à l'issue de combats à un contre cinq, vont connaître le souffle de la défaite sur la RC 4. La décision d'évacuer Cao Bang, reportée pendant un an en raison d'interminables tergiversations, est finalement prise le 16 septembre 1950.
Trop tard ! Le repli de la garnison intervient alors que les troupes vietminh, entraînées et puissamment équipées par la Chine, sont désormais prêtes à tous les sacrifices pour la victoire. Sous le commandement du général de Lattre, les rescapés de la RC4, renforcés par des goums venus du Maroc, s'illustreront à nouveau, en particulier dans la bataille de Dong Trieu et sur la RC 6. En dépit de leur drapeau commun, ces bataillons formés de goums mixtes marocains continuent d'être qualifiés de supplétifs.
Il était temps de réparer cette injustice et de rendre aux goumiers marocains la place qui leur revient dans les combats de la guerre d'Indochine.
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