Le livre est consacré aux discours, attitudes et actions, entre 1925 et 1949, d'un groupe particulier à l'intérieur de l'Université française : les germanistes, considérés comme des experts de la question allemande. Après avoir participé activement au rapprochement franco-allemand avant 1933, les germanistes analysent le national-socialisme, ses origines et ses buts, mettant souvent en garde l'opinion publique française contre le danger qu'il représente. Durant l'Occupation, ils sont soumis à de fortes pressions et doivent parfois choisir entre résistance et collaboration. Certains sont contraints de vivre dans la clandestinité. Après la fin de la guerre, un certain nombre d'entre eux mettent leurs compétences au service de l'action culturelle dans la Zone française d'occupation et jettent en même temps les bases du rapprochement francoallemand.
Le livre propose ainsi un éclairage nouveau sur les relations franco-allemandes durant une période historique troublée, voire tragique.
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