"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Peu de femmes artistes ont connu une renommée aussi éclatante que celle d'Elisabeth Vigée- Lebrun. Douée de charme, de beauté et d'esprit, considérée comme une portraitiste de talent alors qu'elle n'a que vingt ans, elle répond aux attentes de la société aristocratique qui se reconnaît dans l'image qu'elle lui prête. Marie-Antoinette la choisit pour peintre officiel. Elisabeth poursuit ainsi sa fulgurante carrière en France jusqu'à la Révolution. Très liée à la noblesse de cour, elle juge plus prudent d'émigrer dès 1789. Elle parcourt alors l'Europe jusqu'en Russie. Partout où elle passe, elle est reçue et fêtée dans la meilleure société. Les commandes affluent. À son retour en France en 1800, elle découvre un monde nouveau dans lequel elle demeurera une nostalgique de l'Ancien Régime dont elle était l'une des égéries. Cependant jusqu'à sa mort, en 1842, elle poursuit son oeuvre et tente de maintenir les habitudes de la vie mondaine d'autrefois.
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