L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Le mardi 30 mai 1972, à l'aérodrome de Lod-Tel-Aviv, trois Japonais sortent de leurs valises des fusils mitrailleurs et des grenades et, en quelques secondes, dévastent le hall de débarquement. Bilan : 26 morts et près d'une centaine de blessés. Pour la première fois résonne le nom alors mystérieux de l'Armée rouge japonaise ; Nihon sekigun. Un nom qui, depuis 1970, est associé à l'une des plus violentes et des plus meurtrières organisations terroristes. Après Lod, les prises d'otages et les coups d'éclats se poursuivent partout dans le monde. Dubai, Singapour, en 1973 ; Paris, La Haye, en 1974 ; Kuala Lumpur, en 1975 ; Dacca, en 1977 ; Rome, en 1988... Pendant près de trois décennies, le portrait d'une belle jeune femme sera exposé dans tous les commissariats du Japon. Son nom : Fusako Shigenobu, «la Reine rouge», le leader, depuis 1971, de l'ARJ. Elle est le fil rouge de cette histoire de folie et de sang. L'ARJ a initié une nouvelle forme de terrorisme : l'opération suicide, «kamikaze», qui sera plus tard reprise et instrumentalisée par le terrorisme islamiste, notamment par Al Qaïda dans les attentats du 11 septembre 2001. L'Armée rouge japonaise est à l'origine du terrorisme moderne. Après une longue enquête, Michaël Prazan restitue l'histoire de l'ARJ, nourrie des témoignages des survivants et de nombreux documents inédits.
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