Les évêques de Troyes (c. 340-800)

• Date de parution : 08/04/2010
• Editeur : Books On Demand
• EAN : 9782810617364
• Série : (-)
• Support : Papier

• Nombre de pages : 112
• Collection : (-)
• Genre : Histoire
• Thème : Histoire du Moyen Age au 19ème siècle
• Prix littéraire(s) : (-)

Cette contribution à l'histoire locale concerne les premiers évêques du diocèse de Troyes et tout spécialement saint Loup qui est le prélat le plus célèbre compte tenu de son statut légendaire de défenseur de la cité troyenne.
Les données les plus importantes de sa biographie ont été mises en... Voir plus

Cette contribution à l'histoire locale concerne les premiers évêques du diocèse de Troyes et tout spécialement saint Loup qui est le prélat le plus célèbre compte tenu de son statut légendaire de défenseur de la cité troyenne.
Les données les plus importantes de sa biographie ont été mises en regard des informations de l'époque, en l'occurrence les textes conciliaires ou la Règle des Quatre Pères notamment. De cette comparaison il apparaît qu'il reste à prouver formellement s'il accéda à la prêtrise. De plus, d'autres aspects de sa vie ont été reconsidérés, notamment son année de naissance ou ses prétendus biens situés au lieu mythique de Mastico.
Mais le fait majeur de son épiscopat réside dans son comportement lors de l'invasion, en 451, de la Gaule par les Huns sous les ordres d'Attila. En effet, depuis fort longtemps, certains auteurs avaient émis l'hypothèse que Loup aurait conclu un accord, sous une forme ou sous une autre, avec Attila. Cette conjecture est maintenant confortée par une annotation sur un manuscrit qui relate le siège de la ville d'Orléans en 1429 et par le premier récit hagiographique de saint Aignan, évêque d'Orléans. Ces deux documents mentionnent la présence d'un prélat qui se trouvait aux côtés des envahisseurs.
Plus troublant encore est le témoignage de son ami Sidoine Apollinaire qui écrivit qu'il préféra garder le secret sur ce qu'il avait découvert lorsqu'il s'intéressa au siège de la ville d'Orléans par les Huns. Ces nouvelles données permettent de mieux comprendre l'exil, forcé ou volontaire, de Loup puisqu'il quitta Troyes dès 451, pour plus de deux années.
L'histoire épiscopale troyenne ne se résume pas à la vie de Loup. L'auteur a également abordé, entre autres, la situation de Vincent et Ragnégisile.