"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Laurent Drelincourt (1625-1680) appartient à une génération de pasteurs français ayant prêché sous l'Edit de Nantes.
Successivement en charge des églises de La Rochelle puis de Niort, il n'en a pas moins activement fréquenté les salons de la noblesse parisienne. Vite placé sous la protection de Valentin Conrart, il a appris les métiers de traducteur biblique et de poète de salon. Il a d'ailleurs laissé des Sonnets Chrétiens (1677) promis à un destin éditorial exceptionnel. Mais le pasteur n'en a pas pour autant négligé la prédication dominicale.
Le Salutaire Lever du Soleil de Justice (1665) et Les Etoiles de l'Eglise et les Chandeliers Mystiques (1677) constituent sans aucun doute une des plus belles contributions à l'art de la prédication réformée au XVIIe siècle. Ces deux sermons prophétiques, dont les arguments bibliques littéralement visionnaires sont tirés du Livre de Malachie et de l'Apocalypse, font de l'allégorie astronomique le point de départ d'un travail d'exégèse aussi savant que virtuose.
L'image diurne du lever du soleil christique et l'image nocturne du rayonnement des étoiles pastorales composent un véritable diptyque, où la force expressive des métaphores ne sacrifie à aucun moment l'exigence du sens. Le prédicateur inspiré y élève le sermon protestant, rédigé dans une prose soucieuse de clarté et d'élégance, à la hauteur d'un art oratoire pouvant rivaliser avec les réussites de l'homilétique catholique alors en pleine gloire.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !