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Des ermites autour de la Rome protestante ? Oui, et même assez nombreux, en Suisse romande, en Savoie et en Bresse et en Bugey, comme dans toute l'Europe catholique.
Ce mouvement, qui se réfère aux Pères du Désert des premiers siècles du christianisme, est souvent oublié des historiens de l'Église. Et pourtant, les ermites furent souvent les véhicules de l'évangélisation dans tout l'Occident. À Genève, dès le Moyen Âge, on les rencontre en ville et aux alentours, au Salève et aux Voirons. Après la Réforme, ils continuent de peupler les campagnes de Fribourg et du Valais, de la Savoie, de la Bresse et du Bugey. Mais ils se glissent même sur les terres genevoises, irritant le Consistoire et le gouvernement, révélateurs parfois violents des ambiguïtés de la vie spirituelle. Les nombreuses chartreuses de la région drainent les vocations de ceux qui sont attirés par la vie contemplative, mais dans le secret de la solitude. Gardiens de chapelles, prêtres, mais aussi escrocs à la charité, reclus des villes et des campagnes, on n'imagine guère la richesse historique et religieuse qu'ils représentent.
Après de nombreuses études sur les ermites d'un bout à l'autre des Alpes, l'auteur s'efforce de relever ce défi, de retrouver dans le secret des archives ces hommes et ces femmes qui ont voulu quitter le monde sans y laisser de traces. Passionnante aventure de recherche, poursuivie avec l'aide d'un réseau étoffé, mais aussi aventure spirituelle et sociale de ces ermites si peu connus et si fascinants.
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