"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Elles touchent les aides sociales et ne rêvent que d'une chose : devenir des stars de reality-show. Sans imaginer un instant qu'elles sont la cible d'une personne gravement déséquilibrée dont le but est de les éliminer une par une.
L'inimitable trio formé par le cynique inspecteur Carl Mørck et ses fidèles assistants Assad et Rose doit réagir vite s'il ne veut pas voir le Département V, accusé de ne pas être assez rentable, mettre la clé sous la porte.
à condition que Rose, plus indispensable que jamais, ne se laisse pas assaillir par les fantômes de son propre passé...
Une enquête du département V plus qu’intéressante sans doute l’une des meilleures. L’autrice construit habillement cette histoire. L’histoire reflète une triste réalité de ce pays danois. Rose doit faire face au malaise de son passé dont la racine est celle d’une famille mortifère.
Résultats peu probants, coûts trop élevés, manque de rentabilité…Le département V est sur la sellette. On a décidé en haut lieu que Carl Mørk et son équipe grevaient le budget de la police à mauvais escient. A charge pour eux de prouver le contraire…
L’occasion leur est donné de faire leurs preuves quand un chauffard se met à renverser et tuer des jeunes filles au hasard dans les rues de Copenhague. A priori, rien de bien passionnant pour le département V, spécialisé dans les cold cases. Mais quand une arme allemande de la seconde guerre mondiale est utilisée lors d’un braquage, Mørk peut entrer en action. Le passé, c’est son affaire et souvent il sert à expliquer le présent. Malheureusement, son équipe est privé d’un de ses membres les plus actifs. L’efficace, énergique et excentrique Rose va très mal. Une séance d’hypnose a fait remonter en elle des souvenirs d’enfance qu’elle aurait préférés oublier à jamais.
Si on lit les enquêtes du département V pour l’intrigue policière, c’est surtout l’équipe qui fait le sel de ces polars. On aime Assad, ses proverbes, son bon sens, sa fausse naïveté. On aime aussi Carl, son cynisme, sa fidélité en amitié, ses déboires sentimentaux. Et bien sûr, on aime la folie de Rose. L’auteur se délecte à faire mijoter son lecteur, ne distillant les informations sur le passé de ses personnages qu’au compte-goutte. Cette fois, pourtant, il a décidé d’en dire plus sur Rose et on comprend enfin ses failles et ses mécanismes de défense.
Néanmoins, il y a une enquête. Celle-ci est, comme toujours, emberlificotée et à multiples facettes. Adler Olsen en profite pour égratigner la société danoise, s’amusant cette fois à brosser le portrait d’une jeunesse nourrie à la télé-réalité, qui rêve de célébrité et d’argent facile, tout en profitant du système social en attendant la gloire. Le volet ‘’cold case’’ n’est pas négligé avec une incursion dans le passé nazi du pays.
Au fil de ces romans, Jussi Adler Olsen est devenu une valeur sûre dans le monde du polar. A chaque opus, il régale ses lecteurs grâce à ses intrigues loin d’être simplistes et à ses personnages hauts en couleur. A lire sans modération et dans l’ordre, de préférence.
Depuis quelque temps, des jeunes femmes sont victimes dans Copenhague d’un chauffard qui les écrasent volontairement avant de prendre la fuite. Le point commun des victimes est qu’elles sont toutes bénéficiaires de l’aide sociale, qu’elles ne font rien de leurs 10 doigts et ne rêvent que de futilités, de selfies sur Instagram et de TV réalité. A priori, c’est une affaire criminelle qui ne regarde pas le Département V, dédié au cold cases. Mais cette affaire va venir télescoper le meurtre jamais élucidé d’une jeune institutrice que l’ancien chef de la Police tient à voir ré-ouvrir : du grain à moudre pour l’équipe de Carl Morck, malheureusement amputé de l’infortunée Rose, que les démons du passé viennent tourmenter et qui semble au bord de la rupture psychique.
Le 7ème volet des aventures du Département V (dont décidément je ne me lasse pas) tient toutes ses promesses. Pour une fois, c’est par une affaire en cours (et particulièrement bien construite) que Carl, Assad et Gordon vont lever une vielle affaire. Cette enquête d’aujourd’hui met en scène des jeunes femmes inconséquentes, à la bêtise et à la vénalité assez abyssales (immédiatement navrantes et antipathiques, tellement que les voir se faire écraser ne nous brise pas tellement le cœur), elles sont à la limite de la caricature mais... qui sait si cela n’existent pas, des nanas comme ça ? Il suffit de regarder 2 minutes de la TV réalité de W9 pour presque s’en convaincre ! Leur agresseur, dont la psychologie est assez bien décortiquée, se trouve dans une sorte de fuite en avant, tuer devient de plus en plus facile, le syndrome de la toute puissance lui monte dangereusement à la tête. L’intrigue est hyper efficace, assez simple et facile à suivre et c’est toujours un plaisir de côtoyer Carl, Assad et Gordon. L’humour est toujours très présent chez Adler-Olsen, et dans le cas de « Selfies » c’est d’autant plus nécessaire qu’il faut désamorcer l’ambiance que la maladie de Rose impose au roman. Pour le coup, on en apprend enfin beaucoup sur elle, son passé, ses fragilités, ses drames. On la trouvait jusqu’ici délicieusement excentrique, on la découvre bouleversante et on ne la verra plus jamais comme la fantasque Rose légèrement dérangée et cyclotomique. C’est très bien que Jussi Adler-Olsen prenne le temps de creuser enfin ses personnages « secondaires » (on attend le tour du mystérieux Assad pour le roman suivant), lui qui est systématiquement resté évasif et mystérieux sur eux pendant longtemps, nous laissant imaginer tout et son contraire à leur propos. Je l’ai déjà dit mais j’apprécie toujours autant la cohérence de la saga toute entière, d’où l’immense intérêt de les lire dans l’ordre. Le fin du roman est douloureuse, difficile de ne pas avoir le cœur serré (je crois bien que Carl verse une larme !) et d’attendre le tome suivant avec un peu d’appréhension. Les transitions entre les livres sont soignées il ne se passe parfois que quelques jours entre les romans, l’aventure précédente est encore toute fraîche et ses conséquences pas encore digérées quand la nouvelle aventure débute. Cela donne au final une saga hyper cohérente et solide, probablement une des explications à son succès. J’aime vraiment « Selfies » et luis réserve une place d’honneur dans la collection entière du Département V... en attendant la suite !
C'est toujours avec le même plaisir que je retrouve le trio du Département V. On en apprend plus sur Rose.
Un nouveau casse-tête attend l'équipe du département V et plus particulièrement notre duo loufoque Carl/Assad qui doivent composer avec l'absence de Rose, plus fragile que jamais.
Cette fois, les affaires irrésolues vont toucher de près les enquêtes en cours et plus particulièrement le meurtre d'une vieille dame retrouvée dans un parc.
C'est aussi l'occasion d'explorer un nouvel univers: celui des aides sociales à travers le périple de "drôles de dames" qui ne manquent pas de piquants et celui d'une conseillère aigrie et perturbée.
Jusqu'où sont prêtes à aller ces femmes pour s'épanouir dans la vie? Quel lien peut-il y avoir entre la vieille dame retrouvée assassinée et la jeune femme retrouvée dans des conditions similaires plusieurs années auparavant?
Il va falloir suivre l'enquête trépidante menée par les deux compères pour le découvrir.
Quelle déception... jusqu'ici ne ne m'étais pas lassée de retrouver nos trois protagonistes Assad, Rose et Karl Mork. mais là...
bon nombre de dossiers sont transmis au département V et lequel traiter ? Déjà là on piétine.
Rose est perdue, l'équipe est perdue sans Rose, comment l'une et l'autre vont s'en sortir ? là encore ça piétine.
Carl Morck s'endort un peu plus sur son bureau dans cet épisode.
Je n'ai trouvé d'intérêt qu'à plus de 50 % du livre. Le fil conducteur policier est long à s'installer, les digressions nombreuses au début ne sont ni utiles, ni divertissantes.
Bref le tournant pris par l'enquête ne m'a pas plu. je suis d'autant plus déçue que jusqu'ici malgré des personnages récurrents je n me lassais pas de les retrouver. Certes ce n'est pas de la grande littérature mais il y avait toujours un petit effet extraordinaire à dénouer une vieille histoire. Malgré, tout je lirai le huitième livre et soit ça me plait, et je me réconcilie avec Jussi Adler Olsen, soit j'arrête définitivement !
Retrouvailles avec le groupe du Département V, ce qui est toujours un plaisir. Cette fois, le focus est mis sur Rose, la jeune femme ayant de plus en plus de problèmes psychiques qui nuisent à son efficacité habituelle, l’empêchent même de venir travailler, mais des coïncidences (un peu grosses ?) vont la placer au cœur de l’enquête. Des jeunes femmes pauvres, mais soucieuses de leur apparence, meurent dans les rues de Copenhague, renversées par un mystérieux chauffard. La construction du roman fait vite comprendre ce qu’il en est, sans pour autant nuire à l’efficacité de la tension narrative, bien au contraire. Le tueur de ce roman se trouve totalement à l’opposé des images habituelles, et c’est un bon point, mais pour moi, ce n’est pas le meilleur roman de la série.
https://lettresexpres.wordpress.com/
Je ne connaissais pas encore cet auteur danois. Je viens de le découvrir avec félicité et je compte bien lire les différents opus de la série !
Police de Copenhague, Département V. Une équipe de flics dont l’avenir professionnel est fortement menacé, faute de résultats probants. Au coeur de ce groupe plutôt uni, il y a la fragile Rose dont la santé mentale est au plus bas. Elle se débat depuis un bon moment déjà avec ses démons et lutte contre de profondes séquelles, conséquence d’une enfance douloureuse auprès d’un père malfaisant.
Rose n’est pas la seule à avoir plongé dans une sorte de folie au cours de cette intrigue. Entre Anne-Line, conseillère aigrie du pôle emploi, Dorrit (alias Denise) dont la mère est une alcoolique et le grand-père un ancien nazi, Michelle une pauvre fille qui se prend pour Cendrillon et Jazmine l’éternelle assistée : le lecteur a de quoi faire !
Lorsqu’un mystérieux criminel va commencer à assassiner des jeunes filles sans raison apparente, le département V aura - lui aussi - du “pain sur la planche” ! Il lui faudra sortir de ce singulier labyrinthe, avant de parvenir à élucider cette complexe enquête aux multiples facettes !
J’ai pris beaucoup de plaisir, je me répète, à cette lecture et vous conseille vivement d’en faire autant : rien de tel qu’un bon thriller pour s’aérer les neurones !
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